Communiqué de presse, Perpignan, 18 août 2015
“Sud de France ? Plus que le Sud, Pays Catalan
Les marques touristiques, poussées par Internet, sont devenues indispensables à l’économie, mais notre département ne sait pas comment il s’appelle. Tantôt Pyrénées-Orientales ou Roussillon, Pyrénées-Roussillon ou 66, on le dénomme aussi Pyrénées-Méditerranée, Pyrénées Catalanes et Sud de France. Cette avalanche de noms n’est pas sérieuse : trop de marques tuent la marque.
Le label insipide Sud de France, dernier arrivé, est voulu par le Languedoc-Roussillon. Il désigne un arc de 500 km, de Biarritz à Menton, sans géolocalisation. Imprécis, il ne séduit personne à Paris, Londres, Berlin ou Barcelone. Epinglé par le Cour des comptes pour son manque de pertinence, payé par non impôts, il n’enraye pas la baisse de la fréquentation touristique. Nos voisins de l’Aude lui préfèrent « Pays Cathare ».
La confusion de Sud de France s’ajoute à nos “Pyrénées-Orientales”. Souvent, les médias nationaux situent Perpignan dans les Pyrénées-Atlantiques ! Et pour cause, nos “Pyrénées-Orientales” sont un nom technocratique. Sa froideur est supplantée par nos quatre syllabes qui claquent, Pays Catalan.
Convergence Démocratique de Catalogne choisit «Pays Catalan», sans aveuglement identitaire. Cette dénomination, fortement employée par la société d’ici, est la plus forte. Elle contient un imaginaire puissant, associé à une géographie précise et une culture inclusive. En matière d’économie touristique, elle rime avec des séjours de qualité pour profils aisés. A l’inverse, la connotation «Sud» est négative, car elle est liée à un tourisme de masse, bruyant et peu qualitatif. Ailleurs en France, la Bretagne, le Pays Basque, l’Alsace et la Corse accordent leurs noms à des destinations prisées.
Du 18 au 27 août, une campagne digitale accompagne notre démarche de conviction, sur le thème «Sud de France ? Plus que le Sud, Pays Catalan». Des visuels identifiés mettent en relief une terre incomparable”.