Après Perpignan, le 13 avril dernier, hier soir c’est à Salses-le-Château, dans le canton Vallée de l’Agly, qu’avait lieu la seconde réunion publique programmée sur le sol roussillonnais, à propos d’un nouveau tracé de Ligne à Grande Vitesse (LGV).

Selon les organisateurs, la SNCF en tête, il y avait beaucoup, beaucoup de monde, entre 200 et 250 personnes.

Dans les rangs du public et à la tribune, de nombreuses personnalités locales étaient remarquées, dont : Hermeline Malherbe, sénatrice des P-O, présidente du Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, l’ancien ministre des Transports le Biterrois Jean-Claude Gayssot pour le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, le maire de Salses, Jean-Jacques Lopez

Cette réunion publique a duré plus de quatre heures (très exactement de 18h à 22h 30), ce qui est un record de durée absolu dans le cadre des réunions de concertation LGV !

Beaucoup de questions ont porté sur les problématiques de proximité de la ligne à partir des communes Peyrestortes, Baho, Saint-Estève, Espira-de-l’Agly. Bizarrement, comme l’ont noté les organisateurs : “Pas de question sur la halte Rivesaltes que tout le monde considère enterrée au profit de tous les trains voyageurs TGV  qui s’arrêteront donc à  Perpignan ?”.

Lors de son intervention, le maire de Salses-le-Château a orienté son propos “sur les problématiques locales à savoir l’utilisation de la ligne actuelle par tout le fret, tous les TER, et actuellement tous les trains de voyageurs y compris les TGV jusqu’à la construction de la LGV . D’où les fermetures de plus en plus fréquentes des passages à niveaux de Salses, notamment, provoquant une vraie coupure du village en deux !”.
Dans sa conclusion, Jean-Jacques Lopez a repris ce tempo, sur un ton plus incisif,  car, a-t-il rappelé, “l’étude faite, cofinancée et acceptée par délibérations par ex-RFF (Réseau Ferré de France),  l’ex-Conseil Général des P-O et la mairie en 2013, attend toujours le tour de table financier…”.

Sachant que RFF s’était engagé par écrit à prendre 50% du coût des travaux, le maire de Salses n’a eu aucune difficulté à secouer le cocotier pour à nouveau interpeller les acteurs de ce dossier, en leur rappelant leurs engagements et diverses prises de parole. Jean-Jacques Lopez, se tournant plus directement vers Hermeline Malherbe et Jean-Claude Gayssot a appuyé sa plaidoirie sur “les problèmes de sécurité qui découlent d’une telle situation et qui n’a que trop duré”.