Beaucoup, dans ce joli département des Pyrénées-Orientales (nommé aussi le Pays Catalan), ne comprennent toujours pas la défaite de la droite dite “républicaine” lors des dernières élections cantonales… ou encore (et encore) ne voient pas la catastrophe à venir sur Perpignan aux prochaines élections municipales (mars 2020), alors que la fameuse droite républicaine, avait (et a toujours) en main toutes les cartes avec, la ville-archipel Perpignan dans son escarcelle (depuis 1959), et une majorité consolidée sur l’agglomération. En effet, à part Cabestany et Toulouges, toutes les autres grandes communes de l’espace territorial métropolitain sont estampillées LR (pour Les Républicains) ou divers-droite. C’est notamment les cas de Canet-en-Roussillon, Saint-Estève, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Rivesaltes, Le Soler, Pollestres, Saleilles, Le Barcarès, Villeneuve-de-la-Raho, Baixas… et jusqu’à Sainte-Marie-la-Mer.

 

Justement, à propos de Sainte-Marie-la-Mer, zoomons sur cette commune de la côte salanquaise pour, peut-être, certainement même, arriver à mieux comprendre ce contexte fatal à la droite républicaine…

Un focus sur Sainte-Marie va vite nous éclairer sur la situation !

Explications, consternation… Discrètement, depuis des mois le maire sortant Pierre ROIG (ex-trésorier des Républicains), prépare son poulain, un certain Edmond JORDA, un parachuté, jeune secrétaire de mairie de la Ville, qui était passé par les fourches caudines de la nomenclature locale :  désigné secrétaire de l’association départementale des maires, adjoints et de l’Intercommunalité des P-O, sous Guy ILLARY (maire de Tautavel), garant de droite, cautionné par les réseaux de feu Gino MASAROTTO… Vous suivez toujours ? Car il va falloir s’accrocher. Ne voila pas que ce dernier part sur Sainte-Marie-la-Mer, avec Pierre ROIG…. Tout une allégorie à la droite locale, le scenario est parfait, on déménage même de Montescot, pour acquérir en toute et parfaite légalité… les parents en feraient de même… Rien à (re)dire.

Ce qui est formidable, c’est que pour être éligible à la succession de Pierre ROIG, Edmond JORDA ne peut être secrétaire et « candidat-maire » à la fois ; il fallait le recaser, et ce qui est encore plus formidable, c’est que c’est le Centre de gestion présidé par Robert GARRABé, maire de Saint-Jean-Pla-de-Corts, vice-président socialiste du Département (présidé par Hermeline MALHERBE, PS), qui va lui fournir un alibi, ou plutôt un poste ! “Formidable” nous direz-vous ! Pas sûr que la droite arrive à recaser si facilement ses éléments ou transferts, mais la gauche nord-catalane, elle, excelle quand à elle dans le jeu de chaises musicales (c’est une image)… Bref, en langage sportif et simplifié, on appelle ça : le « mercato ».
Dans cette histoire, il nous revient que les réseaux ont fonctionné ! Cet Edmond serait donc passé entre les goutes, légendaire discrétion oblige. Des réseaux, ceux-là même insoupçonnés et insoupçonnables, bien évidemment !
Attention, il ne s’agit pas ici des réseaux auxquels vous avez pensé de suite, pas les franc-maçons, non ! Vous n’y êtes pas du tout. Ni la chasse ni le rugby – deux réseaux d’influence dans notre département-  et bien non plus ! Mais alors lesquels réseaux ?…
La sympathique maman de M. JORDA travaille aux impôts (certes il n’y a pas de honte à cela, parmi nos meilleurs contributeurs nous avons aussi des fonctionnaires du Trésor), comme qui, nous vous le donnons Emile : Pierre ROIG et Robert GARRABé. Coucou, les revoilou !
Mais c’est là, nous en sommes convaincus, pur hasard, pure coïncidence.

 

Les électeurs du centre, de la droite et du RN (ex-FN) de Saint-Marie-la-Mer apprécieront. Nous n’en doutons plus. Les futures tractations à la communauté urbaine, ou pour les prochaines élections départementales, s’annoncent d’ores et déjà rocambolesques, pour le moins, pour ne pas dire abracadabrantesques, et ouvertes en tout cas. On serait à Marseille on parlerait de bouillabaisse, à Saint-Marie-la-Mer on appelle ça une « boullinade »… avec de véritables anguilles, of course !

 

Après, le peuple est souverain. C’est lui qui a le dernier mot. S’il estime, en mars prochain, que Pierre ROIG a fait le bon choix en la personne de Edmond JORDA pour lui succéder…