Communiqué de presse.

 

“Le RCP’66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales), en partenariat avec le groupe d’action de La France Insoumise de Saint-Fenouillet a organisé vendredi 16 novembre 2018 des Assises départementales de l’agriculture. Comme prévu, le RCP’66 rendra publics ses constats, ses orientations et ses propositions par l’intermédiaire de communiqués de presse au cours des prochains mois. Ils sont le fruit de la richesse des débats et des échanges.

Redonner une place centrale à la formation agricole

Le RCP’66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales) fait de l’enseignement et de la formation agricoles une nécessité afin de revitaliser le modèle d’une agriculture paysanne en capacité de répondre aux véritables enjeux sociaux et environnementaux.

Durant plusieurs années, l’enseignement agricole public a bénéficié d’une forte attractivité grâce à ses établissements à taille humaine, ses petits effectifs et un bon maillage des territoires. Mais les établissements publics sont devenus la cible de sévères coupes budgétaires les empêchant de fonctionner correctement. De nombreuses classes sont fermées, entrainant la disparition des postes d’enseignants. Ce sont les conséquences directes des politiques d’austérité voulues par la Commission européenne, auxquelles se prêtent avec beaucoup de zèle nos gouvernements passés et présents ! C’est ainsi qu’en 2017, en Occitanie, plus de 1 000 élèves ont été refusés dans les établissements d’enseignement agricole publics faute de places. L’enseignement agricole public (216 établissements recensés) est devenu le parent pauvre de l’éducation. Pire, il est laissé à la merci des lobbies agro-industriels de toute sorte (579 lycées privés).

La pérennité de certains centres de formation professionnelle (CFA, CFPPA relevant de la compétence de la région) est dans le viseur des politiques d’austérité au profit de plus grosses structures, notamment celles situées dans les métropoles. Cette politique, à contresens d’un aménagement du territoire cohérent, accentuera la désertification des zones rurales.

L’enseignement et la formation agricole doivent être confortés, renforcés dans leurs missions de service public. Les formations dispensées doivent impérativement s’adapter aux nécessités de la transition écologique de l’agriculture, répondre à l’intérêt général et garantir à tous le droit à une alimentation de qualité”.