Marie-José Amigou et Maryse Gomez, conseillères municipales d’Opposition de la Ville de Saint-Laurent-de-la-Salanque, communiquent leur analyse financière de la situation (compte administratif), suite à leur intervention lors du dernier conseil municipal :

ANALYSE DU RESULTAT 2012

Pour Marie josé Amigou “Il n’y a pas d’adaptation de la politique financière  du 1er adjoint (Ndlr. Alain Got) à la situation économique locale”…

Et elle s’en explique :

“Le compte administratif reflète la vie financière de la commune, et à travers les finances ont peut analyser la situation économique locale.Il traduit les difficultés financières actuelles.

Les apports financiers volontaires accusent une baisse (pour l’encadré ci-dessous les flêches expriment une tendance à la baisse alors que le texte… affiche une hausse !)

 

 20102
Culture î64%
périscolaire î10%
Droit mutation î   18%
Revenus immeubles î   1%
Droit de place î   10%

 

Pour ce qui est des dépenses, on remarque :

–  Le manque de maitrise, des dépenses d’électricité qui passent, de 292 744 € à 347 140 € soit 54 450 € supplémentaire + 18,6 %

–  Le maintien à un taux élevé des dépenses de prestige : Communication écho laurentin   15 755 € ; Livre saison culturelle 6 000 € ; Effets de son et lumière vÅ“ux 4 200 €

Pour l’investissement :

–  Le prolongement de la rue docteur Marques a été financé pour  650 000 € par la commune, alors qu’il aurait pu être payé par  les promoteurs dans le cadre du PAE.

 –  L’enveloppe de  220 000 €, pour les jardins familiaux aurait dû  servir pour l’ensemble des  80 demandes, et non pour les 31 réalisés.  En continuant sur ces bases le premier adjoint va à nouveau grever le budget communal pour des dépenses qu’il aurait dû mieux maitriser.

 

Globalement, les dépenses de fonctionnement  augmentent de 2011  à 2012 de 2,66% et les recettes de  5,76%.

Cette augmentation des recettes provient des constructions nouvelles de la zone du château d’eau qui apportent  + 200 000€, mais également d’une participation de la CAF, pour les centres de loisirs et le périscolaires de + 250 000€.

Ces deux apports conséquents sont une aubaine pour notre commune, mais malgré cette manne, l’exercice budgétaire 2012, se termine avec un résultat global de clôture (fonds de roulement) de 22 586.98 €.

Le fonds de roulement est de  2 € par habitant, alors que la moyenne de la strate des communes de même importance et de  235 €, soit 135 fois plus, malgré la satisfaction permanente du premier adjoint sur son résultat, la fragilité de nos finances est bien présente.

On peut remarquer que l’on assiste à une forte baisse de ce résultat, par rapport à l’année précédente, ou il atteignait 529 031.52€.

Sur le plan de l’analyse, il convient  de remarquer que les 22 586, 8  € intègrent la subvention déjà attribuée d’Etat de la DGD, pour la médiathèque de  365 269 € et dont les travaux n’ont pas commencé.

L’exercice se termine donc  par un déficit  de  342 682,02 €, l’Etat nous a servi de banquier.

La subvention a été consommée et pour faire face aux restes à réaliser en travaux hors médiathèque soit 466 550 €, deux emprunts d’un montant total de 700 000 € ont été réalisés en décembre 2012.

Pourquoi ces emprunts si ce n’est pour masquer un déficit ?

En ce qui concerne le bien de la famille d’Esquerre : Monsieur le maire a expliqué, en fin de réunion que Madame D’Esquerre, cousine de M De Besombes,  propriétaire d’un ensemble rue Magenta,  rue Gabriel Péri,  pour lequel une préemption était envisagée, allait retirer le bien de la vente. Il a précisé que cela allait contraindre le  propriétaire à engager des frais de sécurisation de la bâtisse (…)”.

Marie-José Amigou a répondu au maire (Ndlr. Le député UMP Fernand Siré), que  dans l’optique d’un achat futur, par la collectivité pour la réalisation d’une place, comme il l’envisageait, la préconisation de la  solution de la démolition serait plus rentable pour la commune.