Franck Sasot nous communique avec prière d’insérer :

 

« Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, je ne pense pas que l’heure soit aux règlements de comptes.

Alors que je m’apprêtais à apporter mon soutien au personnel médical, aux familles confinées et vous appeler à respecter strictement les consignes du gouvernement, quel fut mon étonnement en parcourant la prose, décidément très imaginative, de la candidate Laurence Gossard.

Cela m’oblige à un droit de réponse.

Au soir du premier tour, et au vu des excellentes relations entretenues respectivement durant cette campagne avec François Lietta et Laurence Gossard, il avait été convenu qu’un point sur les résultats du scrutin serait effectué avec chacun de ces candidats.

À aucun moment, il n’a été question de proposer à qui que ce soit une fusion : je m’y étais formellement engagé !

Nous avons échangé très cordialement avec François Lietta, en revanche, Laurence Gossard, certainement amère du résultat de son équipe, n’a pas souhaité répondre à mon appel. C’est par SMS qu’elle m’a indiqué attendre l’allocution du Président de la République pour prendre sa décision.

Ce fut notre seul échange jusqu’à hier soir. Peut-on considérer cela comme de l’intimidation ou du harcèlement ? à mon sens : non !

Le lendemain, sans nouvelles de sa part, certains de mes colistiers entretenant des liaisons amicales avec des personnes de sa liste se sont simplement permis de les interroger sur leur positionnement pour le second tour.

Ce qui me semble légitime au regard de sa troisième position.

Leur maintien semblant acté, il se pose alors la question : pourquoi à 608 voix du maire sortant se maintenir si ce n’est que pour lui donner un avantage ?

Complot, arrangement ou manœuvres politiques, je ne tomberai pas dans une campagne de bas niveau.

Au regard de la conjoncture actuelle, et malgré d’éventuelles réponses, ce message sera mon unique intervention sur le sujet.

Prenez soin de vous et des vôtres.

Bien à vous. »

 

Franck Sasot