Fernand Siré (UMP), député-maire de Saint-Laurent de la Salanque et vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), qui souhaite “plus de transparence” a soutenu un amendement déposé par son collègue Charles de Courson “visant à fiscaliser la part de l’indemnité parlementaire représentative de frais de mandat (IRFM) non utilisée à des fins professionnelles”.

“L’indemnité représentative de frais de mandat est destinée à couvrir d’après les textes officiels “l’ensemnble des frais afférents à l’exercice du mandat qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l’Assemblée nationale et la partie de la rémunération des collaborateurs qui excède les crédits alloués spécifiquement à cet effet”. Or, le second alinéa di 1er de l’article 81 du code général des impôts interdit “tout contrôle de la part de l’administration et considère que cette indemnité est toujours réputée utilisée conformément à son objet”. L’amendement vise donc à abroger cette disposition pour remettre les parlementaires, au regard de cette IRFM, dans le dispositif de droit commun”, précise Fernand Siré dans un communiqué remis à la presse à la mi-journée.

Le député UMP des Pyrénées-Orientales milite pour plus de contrôle afin que “les politiques fassent preuve d’exemplarité en respectant les règles du droit commun. Il est nécessaire, selon lui, de clarifier les choses afin que les citoyens retrouvent confiance en leurs élus”.

Fernand Siré déplore qu’il soit “le seul député du département des Pyrénées-Orientales à avoir voté en faveur de cet amendement de confiance. Le groupe socialiste, majoritaire, a voté contre cette proposition qualifiée par eux d’opportuniste et de populiste. Où est donc la justice sociale dont se targue la Majorité socialiste ? Alors que nous demandons à nos concitoyens de faire des efforts, il me parait juste et nécessaire de clarifier le bon usage des fonds publics. C’est le devoir de l’élu dépositaire de l’intérêt général”.