Alain Ferrand, chef d’entreprise, ancien maire du Barcarès, et qui s’était présenté en juin 2010 à l’élection cantonale partielle sur le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque, a donc décidé de ne pas remettre ça le 20 mars 2011, lors du renouvellement, pour moitié, de l’Assemblée départementale des Pyrénées-Orientales.
Dans un communiqué remis à la presse, il s’explique sur les raisons de ce choix.
– “J’ai décidé d’un commun accord avec mon épouse, Mme Joëlle Ferrand, maire du Barcarès, de ne pas me présenter aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochains. Ma décision repose avant tout sur un souci d’épargner à la commune du Barcarès une bataille électorale dont elle n’a rien ni à attendre ni à gagner, politiquement s’entend, si ce n’est d’ajouter de la confusion à la confusion déjà ambiante.
“Ma préoccupation première est donc d’éviter toute marginalisation du Barcarès, et de préserver son image dans l’opinion publique en général et en Salanque en particulier.
“Je regrette d’ailleurs, à ce sujet, la position extrême de notre député-maire UMP de Saint-Laurent-de-la-Salanque, M. Fernand Siré, qui n’a pas su retenir son 1er adjoint, M. Alain Got, en l’empêchant de se présenter contre la candidate officiellement investie par l’UMP, Mme Marie-José Amigou. Il commet ainsi une faute stratégique grave, qui risque d’être à l’avenir lourde de conséquences pour toute la Salanque.
“Tout cela manque évidemment de lisibilité, de clarté pour le moins, et de noblesse dans le comportement. C’est aussi pour cela que je n’ai pas voulu être, à droite, “le candidat de trop”. Je n’ai pas voulu accentuer l’effort de division, même si, dans ce combat politique départemental essentiel, je me suis senti plus engagé que d’autres”.