Le 7 avril 1793, l’armée espagnole franchit les Albères et occupa le Vallespir, s’avançant jusqu’à Elne

 

En s’installant à Peyrestortes, elle menaçait de couper la route Perpignan-Narbonne. Devant la menace d’encerclement de la ville, le Directoire envoya le Conventionnel CASSANYES dans le département en qualité de représentant en mission. Au lendemain de son arrivée, le 17 juillet, il participa au combat qui permit de repousser une attaque espagnole sur le faubourg Ouest de Perpignan. Ayant gagné Mont-Louis, il prit la tête des troupes qui après avoir culbuté les Espagnols au col de la Perche, entrèrent dans Puigcerdá. Les nouvelles en provenance du Roussillon étant alarmantes, il gagna Perpignan, juste à temps, pour contre attaquer le 17 septembre à Peyrestortes, en chasser les Espagnols et les repousser jusqu’à la vallée de l’Agly.
Comment ce renversement de situation fut-il possible ? Comment CASSANYES et les autres conventionnels parvinrent-ils à galvaniser et les soldats et les membres des clubs révolutionnaires ?
Ces interrogations sont au cœur du manuscrit de Jacques GRESA, préfacé par André MARTY, que Robert SAUT et Georges SENTIS viennent d’éditer.

 

Par ailleurs, pourquoi, en 1948, en ce début de la Guerre froide, ces deux Catalans dirigeants nationaux du PCF, s’intéressèrent-ils à cet épisode de la Révolution française dans notre département?

 

 

Le mercredi 15 mai, à 17h 30, à Saint-Génis-des-Fontaines (salle du Foyer communal), l’historien Georges SENTIS évoquera les évènements de l’été 1793 et les raisons de la réactivation de leur mémoire plus de cent cinquante ans après.