Suite au refus du maire de Saint-Cyprien, Thierry Del Poso (Nouveau centre/ UMP), de donner des chaises au public, lors du dernier conseil municipal, les 8 élus des Groupes d’opposition Pugnace et Sadourny se sont levés et ont décidé de céder leurs places assises, poursuivant donc la séance publique debout !
La scène, photographiée, où l’on voit effectivement les conseillers municipaux d’opposition debout face à la Majorité municipale de Thierry Del Poso est édifiante ; elle a fait le tour du web !
L’opposition a d’ailleurs décidé de distribuer un tract dans la commune, le week-end dernier, pour expliquer cette situation qui aurait pû être qualifiée de “burlesque” si elle ne concernait pas la vie sociale de la Cité : “1h 30!, c’est le temps qu’il aura fallu pour qu’un conseiller de l’équipe de Thierry Del Poso s’en émeuve enfin, et demande que soient apportées des chaises aux élus. Le public encore debout n’a pas eu droit à cet égard ! 1h 30!, c’est le temps resté debout, face aux visages piteux ou rigolards de l’équipe municipale et de ses deux ralliés de dernière heure. Manquement cynique au respect de la population, de ses élus et de la démocratie. 1h 30 debout, pa respect pour notre mandat, par conscience de notre rôle, par devoir envers tous les contribuables et tous les électeurs de Saint-Cyprien, par fidélité à nos engagements et aux promesses de transparence faites par tous les candidats lors de la campagne électorale. A défaut de pouvoir débattre dignement, et malgré les coupures de micro, nous avons assumé cette provocation indécente du maire et avons fait notre travail d’élus pour lui (leur) dire l’inacceptable : les derniers rebondissements du scandale de la vente des terrains de l’ex-camping municipal Al-Fourty, le “creux” du DOB, le manque de transparence dans les choix “subjectifs” ou arbitraires des décisions à l’ordre du jour (…)”, peut-on lire sur ce tract, photo à l’appui !
Toujours dans ce même tract, l’opposition municipale dénonce et affirme que, côté public, “il n’y avait que 24 chaises pour le public venu en nombre assister à la première séance du conseil municipal de l’année, importante puisqu’il s’agit du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB). Bien en deça de la capacité d’accueil autorisée, ces places sont occupées par la “claque” du maire, mobilisée avant l’heure. Des policiers municipaux, en faction devant le réduit à chaises, exécutent (non sans honte) l’ordre formel : empêcher le public d’emprunter des sièges. Des dames âgées sont ainsi refoulées et dissuadées d’assister au “débat” (…)”.