Pierre AYLAGAS et sa majorité municipale communiquent :

 

– “Plus de 7 mois après que les électeurs d’Argelès-sur-Mer et du canton de la Côte Vermeille lui ont signifié par leurs votes qu’ils ne voulaient pas de lui pour les représenter au sein du conseil départemental, le candidat battu du Front National tente un pitoyable retour sur la scène médiatique en prenant pour prétexte le sujet des deux familles de migrants accueillies dans la commune.
Si le candidat battu du Front National s’intéressait un tant soit peu à la vie argelésienne –il ne réside pas à Argelès-sur-Mer et n’est donc pas inscrit sur les listes électorales de la commune – il saurait que le débat qu’il réclame aujourd’hui a bien eu lieu… il y a 6 semaines.
Le 17 septembre, j’ai convoqué un conseil municipal extraordinaire avec, comme seul point à l’ordre du jour, l’accueil de migrants. Le candidat battu du Front National considère sûrement que le conseil municipal, issu des urnes en mars 2014, n’est pas représentatif de la population argelésienne. Quoi de plus normal pour lui puisqu’il réside et vote à Perpignan.
Venons-en au fond : ce soir-là, hormis une seule conseillère municipale d’opposition, le conseil municipal s’est prononcé favorablement pour l’accueil de migrants. Je l’ai dit ce soir-là et je le redis aujourd’hui : toutes les dépenses liées à l’accueil de ces 2 familles et de leurs enfants sont prises en charge par l’Etat et les services de la cohésion départementale. Le budget du centre communal d’action sociale n’est en rien impacté par l’arrivée de ces familles. Des associations argelésiennes, caritatives ou non, des citoyens ont spontanément contacté la mairie pour apporter leur aide matérielle et morale et nous les en remercions.
Contrairement au candidat battu du Front National qui le préconise, la ville ne prendra jamais en compte la nationalité et la culture de familles pour décider de leur accueil.  Avec leurs enfants, elles ont tout laissé derrière elles et fui leur pays pour échapper à la mort.
Mais cela ne suffit certainement pas à ceux qui ont fait de l’exclusion et de la haine de l’autre leur fonds de commerce politique”.