“Depuis des décennies, les activités et les installations portuaires de Port-Vendres, sont gérées par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Perpignan, par délégation du Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Depuis le 8 août 2015, la loi portant réorganisation territoriale de la république, dite loi “NOTRe”, offre à la ville de Port-Vendres la possibilité de reprendre cette gestion et le contrôle de l’ensemble – ou partie- des espaces et des installations liées à l’activité portuaire, par simple transfert de compétences. 

Comme la loi le lui permet, la municipalité de Port-Vendres a entammé la procédure administrative pour obtenir le transfert des compétences sur les activités de plaisance et de pêche et donc récupérer la gestion des espaces portuaires qui leur sont dédiées et qui constituent de fait le coeur de la ville. 

Il est évident que cette opération constituerait un formidable tremplin de développement pour la cité de Vénus, en terme d’activités, d’aménagements, d’embellissement, donc d’emplois. Pour Port-Vendres, qui, comme son nom l’indique, est une ville-port, la non-maîtrise de son espace central au profit d’une entité extérieure est vécue comme une tutelle de type colonial.  

La liste “Indignez-vous avec Nouvelle Donne”, soutient cette démarche d’émancipation municipale.   Par ailleurs, pour Nouvelle Donne, les activités portuaires de commerce et de grande plaisance de Port-Vendres – coincées entre Marseille à l’est et Barcelone au sud-  doivent s’inscrire dans un schéma de gestion régional cohérent des trois ports de notre espace littoral (avec Port-la-Nouvelle et Sète) en synergie avec les plateformes multimodales MP2 du Boulou, Grand Sud Logistique de Montbartier dans le Tarn-et-Garonne et le port sec d’Eurocentre de Toulouse”.