Communiqué de Presse

 

Fernand Siré

Député des Pyrénées Orientales

 

Rencontre avec les syndicats de l’éducation nationale

concernant la réforme du collège

 

 

Monsieur Fernand SIRÉ, Député des Pyrénées Orientales, accompagné de sa suppléante Christine LLORENS, a rencontré, le jeudi 28 mai 2015, les représentants des syndicats des enseignants qui souhaitaient faire part de leur revendication concernant la réforme du collège, déjà rejetée par la majorité des professeurs et des parents d’élève.

Monsieur SIRÉ leur a assuré de son soutien dans leurs actions de lutte contre cette réforme inadaptée au besoin d’un collège performant et accompagnant pour garantir un avenir scolaire adapté à chaque collégien.

En effet, l’intersyndicale départementale SNES-FSU/SNEP-FSU/SNLC-FO/SNETAA-FO/CGT Educ’action/ SNALC-FGAF/SUD Éducation/CNT/SNCL-FAEN, grâce à ses différentes initiatives, demande que le Gouvernement cesse dans un premier temps de mentir sur le soi-disant bienfait des mesures prises sans consultation préalable des acteurs de l’éducation nationale.

Concernant les heures d’enseignement qui seront amoindries, l’intersyndicale affirme que leur compensation en heure d’accompagnement sera déduite des heures de cours, ce qui extrêmement préjudiciable aux élèves.

Quant à l’apprentissage du catalan dans nos classes, les syndicats confirment que les classes bilingues ne seront désormais plus prévues et que cet enseignement sera cantonné à un enseignement interdisciplinaire.

Enfin, les représentants des divers syndicats s’insurgent contre l’autonomie des établissements qui va engendrer des inégalités d’enseignement et de fait accentuer les échecs scolaires. En effet, les établissements pourront organiser les enseignements comme ils l’entendent sans se préoccuper de la cohérence territoriale. Alors que la Ministre de l’Education Nationale démontre que 128 heures de cours sur les 4 ans du collège sont nécessaires à la réussite des enfants, cette réforme, en accordant l’autonomie, impose 114 heures de cours seulement !

Ce sont ces invraisemblances et ces « réformettes » qui vont broder le linceul d’une éducation nationale à la hauteur des principes républicains de pouvoir se cultiver et de se créer un avenir.