Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF rappellent que le point d’indice est gelé depuis 2010, et que la France fait partie des 2 pays de l’OCDE dans lesquels le pouvoir d’achat des professeurs a baissé entre 2000 et 2010. Nous rappelons également que cette baisse de pouvoir d’achat s’accompagne d’un alourdissement effectif de notre charge de travail et d’une dégradation de nos conditions d’exercice, via par exemple la réforme des rythmes scolaires, la multiplication des instances de réunions ou encore les Contrôles en Cours de Formation.
Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF invitent la ministre à revenir d’urgence sur cette décision, et à employer les sommes ainsi économisées à l’augmentation de l’ISAE dans le premier degré et de la part modulable de l’ISOE dans le second degré. Nous demandons aux personnels concernés par cette hausse de prime de reverser le surplus en faveur du bien commun.