Sous ce titre, le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF expriment leur indignation “face à l’augmentation de 10 000 euros de la part fixe de la prime de responsabilité versée aux recteurs, prime qui passe donc à 25 620 euros.
De surcroît, cette augmentation entraîne mathématiquement un possible accroissement de la part variable, puisque cette dernière représente jusqu’à 45% de la part fixe. Un recteur peut donc désormais toucher jusqu’à plus de 37 000 euros de prime annuelle !

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF rappellent que le point d’indice est gelé depuis 2010, et que la France fait partie des 2 pays de l’OCDE dans lesquels le pouvoir d’achat des professeurs a baissé entre 2000 et 2010. Nous rappelons également que cette baisse de pouvoir d’achat s’accompagne d’un alourdissement effectif de notre charge de travail et d’une dégradation de nos conditions d’exercice, via par exemple la réforme des rythmes scolaires, la multiplication des instances de réunions ou encore les Contrôles en Cours de Formation.

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF invitent la ministre à revenir d’urgence sur cette décision, et à employer les sommes ainsi économisées à l’augmentation de l’ISAE dans le premier degré et de la part modulable de l’ISOE dans le second degré. Nous demandons aux personnels concernés par cette hausse de prime de reverser le surplus en faveur du bien commun.

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF exigent que l’année 2015 soit, enfin, celle de la fin du gel du point d’indice”.