(Capture d’écran BFMTV – Samedi 22 janvier 2022)

 

 

Incroyable, mais vrai !…

S’agissant de l’élection présidentielle : depuis deux semaines maintenant, il ne se passe pas un seul jour, ou presque, sans qu’une personnalité politique – venue du parti Les Républicains (LR), ou plus communément du Rassemblement National (RN) – ne décide de s’arrimer au navire amiral Eric Zemmour

 

Dernier en date : le très médiatique avocat et député européen gardois Gilbert Collard. L’annonce en a été faite dès hier soir par BFTMV. Les médias parlent carrément de “prise de guerre”… Et ce n’est pas peu dire.

Une question, cependant, que les journalistes ne posent pas en plateau sur toutes les chaînes de télévision d’infos en continu, surpeuplées d’éditorialistes et commentateurs ringards, aux analyses abracadabrantesques quand ce n’est pas carrément granguignolesques : pourquoi toutes ces personnalités (et autres célèbres inconnus) rejoignent-elles un candidat à l’élection présidentielle 2022, Eric Zemmour en l’occurrence, que pourtant tous les instituts de sondage hexagonaux donnent unanimement perdant, et ce dès le 1er tour de cette Présidentielle ? Quel est leur intérêt de s’agripper à un “perdu d’avance” ? C’est incompréhensible.

Comme dirait le regretté Fernand Raynaud chez son tailleur : “y’à là comme un défaut, non ?”.

Bizarre-bizarre, comme c’est bizarre, vous n’avez pas dit “bizarre” cette fois-ci messieurs les journalistes et sondeurs en tous genres ?!… Vous ne trouvez donc pas cela surprenant ?

Les derniers sondages donnent Eric Zemmour au 1er tour dans une fourchette de 11 à 13%, loin derrière les candidates Marine Le Pen (RN) et Valérie Pécresse (LR), données elles dans un mouchoir de poche à 16-18% selon le cadran solaire (c’est une image)… et toujours dix à douze points de distance du Président de la République Française Emmanuel Macron (qui dans cette histoire n’a toujours pas dit son dernier mot)..

Lorsqu’on ajoute, à propos d’Eric Zemmour, l’affluence populaire constatée à chacun de ses déplacements, dans ses meetings également, ainsi que lorsque l’on parle avec “l’homme de la rue”, sans crier au complotisme on peut légitimement s’interroger : les sondeurs nous cachent-ils une vérité ? Ne nous manipule-t-on pas ?

 

L.M.