“Comment en sommes nous arrivés là ? Comment pouvons nous à ce point ignorer la souffrance des Chrétiens d’Irak livrés aux barbares sanguinaires se réclamant d’Allah ?

Où sont les bien pensants qui ont cru bon de soutenir il y a seulement quelques mois la soit disante soif de liberté du peuple Syrien, allant jusqu’à armer des terroristes en puissance, des inquisiteurs d’un autre temps !  Ces mêmes fous de dieu ont créé aujourd’hui un état Islamiste à cheval entre la Syrie et le nord de l’Irak, où en véritable nazis ils pillent, torturent, mutilent, détruisent, rançonnent et marquent les portes des maisons de ce qui osent croire différemment ou en autre chose.

Honte à nous ! Notre repentance perpétuelle, notre tolérance poussée à l’extrême nous ont conduit dans une impasse, allant jusqu’à nous faire renier nos propres racines, à avoir honte de notre histoire judéo-chrétienne. Chrétiens pratiquants ou non, athées, personne ne peut nier ce passé que l’on tente de nous faire oublier depuis tant d’années au nom de je ne sais quel nouvel ordre moral.

Aujourd’hui parler des souffrances de chrétiens n’est pas vendeur, ce n’est pas important, après tout ils ne sont que chrétiens !

Et puis aider des chrétiens serait assimilé aux croisades !  Alors laissons les à leurs bourreaux …

Nous commémorons pour ne pas oublier mais nous oublions ! Et lorsque le fascisme prend les couleurs d’une religion nous fermons les yeux et cédons avec facilité au politiquement correct pour ne pas choquer, ne pas offusquer, nous nous exclamons sans cesse que la majorité n’est pas comme cela mais au nom de quoi cela nous interdit de nous pencher sur la minorité extrêmement agissante ? Tous les allemands étaient-ils SS en 1933 ? Et pourtant…

Pendant que nous dissertons des portes de maison en Irak sont marquées de la lettre N une véritable étoile de David des sombres années hitlériennes et que faisons nous ? Rien !

Des gens meurent en Irak pour leur foi différente comme en 1940 et nous ne faisons rien ! Pire encore nous disons si peu.

Des jeunes partent de notre pays aider les barbares, véritables brigades internationales du crime et du terrorisme, et nous ne faisons rien !

Des radicaux barbus menacent et affirment leurs droits au sein même de notre pays et nous ne faisons rien !

Alors oui si  j’en avais eu le courage en 1940 j’aurai voulu arborer l’étoile jaune, aujourd’hui il n’est pas trop tard pour arborer le N un d’un peuple en souffrance que nous abandonnons lâchement comme nous l’avons déjà fait en d’autres lieux et d’autres temps.

Il ne suffit pas de commémorer il faut se souvenir…“.