“Madame Fesenbeck du FN66 quittant les eaux du port pour un voyage en train s’énerve et s’é«gare» !”

 

Sous ce titre, Lionel Nadal (UDI), adjoint au maire de Port-Vendres, nous communique avec prière d’insérer :

“Madame, permettez-moi de vous dire que vous vous égarez, j’ai répondu uniquement à vos interrogations sur ce que fait ou compte faire la municipalité de Port-Vendres dans le cadre de ses compétences et de ses moyens. Je n’ai nullement tenté de vous convaincre que la gestion calamiteuse de Monsieur Hollande était bonne ou bien que le fonctionnement de l’Europe ne nécessitait pas d’être profondément transformé.

Plus sérieusement, j’essayais juste de vous expliquer une évidence, l’arrivée de bateaux de croisière et de yachts de luxe dans notre ville est bénéfique. Certainement pas de manière miraculeuse mais bénéfique.

Vous déclamez une contrevérité sur le nombre de passagers restant dans notre ville, contrevérité que vous annoncez de “notoriété publique sur le département”.

Vous me pardonnerez de préférer pour ma part la réalité du terrain : nombreux sont les passagers (plus de 200) restant dans notre ville lors des escales, c’est un fait, et pour ceux qui choisissent de visiter notre beau pays catalan (il n’y a plus d’excursion en dehors du 66 aux dires de l’ADT 66 ) je vous rappelle que Port-Vendres est un port départemental.

Pour le reste vous avez du talent Madame, beaucoup de talent comme le FN en général, pour nous décrire les situations dramatiques et nous en livrer un bon diagnostic, mais pour les remèdes nous attendons toujours ! Le populisme et la démagogie extrémiste tant de droite que de gauche sont à ce prix, on s’apitoie, on dénonce, on s’insurge tout en se développant sur le terreau de la crise et du malheur.

Vos déclarations sur une soi-disant fermeture de la gare de Port-Vendres en sont la parfaite illustration, et il est intéressant de voir qu’une fois de plus les extrêmes se ressemblent. Vous utilisez en effet les termes et les méthodes de la CGT et de Sud Rail ! Non Madame, même si le journal local a repris mot pour mot, sans beaucoup de discernement, et au profit d’un titre “racoleur”, les allégations de syndicalistes peu connus pour leur sens de la mesure, la gare de Port-Vendres ne ferme pas et tous les trains continueront de s’y arrêter.

Pour conclure par le sourire, je dirais que je laisse le soin à votre leader local à la fois député Européen, conseiller municipal à Perpignan, élu communautaire à PMCA , conseiller Régional et vice-président national de votre mouvement, rien que cela, le soin de régler tout nos problèmes à moins qu’entre cumul des mandats et visite des plateaux de télévision il n’en ait pas vraiment le temps”.

Â