Dans une réaction publiée sur son Facebook, ce matin, Alain Ferrand, maire du Barcarès, annonce, sous le titre “Non, messieurs les perdants, tous les coups ne sont pas permis !”…
“Pour avoir participé, dimanche dernier, comme près de trois millions de Français, à la “primaire” pour la désignation d’un(e) candidat(e) à l’élection présidentielle de 2012, je me retrouve à nouveau sali et violemment pris à parti, avec des amalgames et des arguments falacieux, par les perdants des dernières muncipales partielles au Barcarès.
Ces vaincus du 28 août 2011 saisissent l’occasion de cette “primaire” pour régler leurs comptes et tenter de refaire le match électoral qu’ils ont pourtant perdu haut la main.
Dimanche dernier, ils ont transformé le bureau de vote barcarésien – et alors même que certains d’entre eux ne sont pas inscrits sur les listes électorales de la commune… pas plus d’ailleurs qu’ils ne sont adhérents au PS, le parti organisateur de ce scrutin – en “acte de vengeance politique”.
Je ne pense pas être le seul et unique votant à ne pas adhérer au PS, à m’être déplacé pour participer à cette “primaire”. Cependant, je ne peux rester insensible et indifférent aux propos extrémistes, ahurissants et haineux, dont j’ai été la cible, ce jour-là, et que de soi-disant “rattachés pour l’occasion à la section locale du PS” se sont empressés de confier à des plumitifs pour insertion dans des “canards boiteux”.
Je suis profondément choqué que l’on puisse ainsi livrer en pâture l’acte civique et républicain d’un citoyen, quel qu’il soit. Et que cette avanie, cet outrage, soit réalisé par les assesseurs et scrutateurs d’un bureau de vote.
Chacun doit savoir prendre ses responsabilités. C’est pourquoi j’ai décidé, après en avoir parlé avec mon équipe municipale, d’informer la fédération catalane du PS à Perpignan, que la Ville du Barcarès ne mettra pas de salle communale à disposition pour l’organisation, dimanche prochain, du second tour de cette “primaire”.
Si j’agi ainsi c’est parce qu’il est demon devoir, en tant que 1er magistrat, de préserver l’ordre public et d’empêcher une poignée d’irresponsables de monter une partie de la population contre l’autre. Le temps des municipales est passé, il ne faut pas confondre les échéances municipales.
En revanche, si les organisateurs du scrutin souhaitent installer leur théâtre sur la plage, je ne publierai pas un arrêté municipal pour leur interdire le bivouac sur le sable…
Non, messieurs les perdants, sachez que tous les coups ne sont pas permis !”.