Communiqué de Louis Aliot (FN)

Député Européen

Conseiller Municipal et d’Agglomération de Perpignan

“POPULATIONS NOMADES SEDENTARISEES: QUELLES SOLUTIONS POUR UNE MEILLEURE INSERTION ?”

“Les populations nomades sédentarisées connaissent des difficultés d’assimilation et d’insertion à Perpignan. Une situation qui perdure.

À la différence des Roms pour lesquels des fonds considérables sont débloqués au sein des états de l’Union européenne, les nomades sédentarisés sont trop souvent confinés dans un système pervers de perfusion d’allocations, n’offrant aucune perspective d’intégration sur le long terme à ces citoyens pourtant français.

Alors que le Gouvernement français vient de classer le célèbre quartier St Jacques de Perpignan comme “Ghetto de la République”, Louis Aliot interroge la commission européenne sur les objectifs d’insertion pour les populations nomades sédentarisées, et les moyens pouvant être mis en Å“uvre par celle-ci pour palier à l’absence de volonté politique de certaines collectivités locales qui n’hésitent pas à les utiliser à des fins électoralistes.

En effet, toutes les rénovations urbaines possibles et imaginables, bien que nécessaires, ne règleront jamais le problème premier du quartier St Jacques, à savoir l’absence de politiques volontaristes de la part des institutions locales.

Question écrite à la Commission européenne:

De nombreux dispositifs d’aides financières à l’insertion des Roms ont été mis en place par la commission européenne, particulièrement depuis l’élargissement de l’Union aux pays de l’Est, et suite à l’entrée d’une partie de ces derniers dans l’espace Schengen.

Hors, il existe une problématique peu connue, voire ignorée par nos instances européennes, à savoir celle de l’insertion des populations nomades sédentarisées. En effet, certains cas d’espèce sont à déplorer : il existe des quartiers entiers dans des villes du Sud de la France où se concentrent pauvreté, précarité de l’habitat, délinquance, trafic de drogue à ciel ouvert, chômage pouvant atteindre plus de 80% et j’en passe.

Les collectivités locales ont la possibilité d’endiguer ces phénomène mais n’activent pas forcément les leviers adaptés, voire utilisent sans scrupules, ces foyers de population en difficultés à des fins de clientélisme électoral.

Par conséquent, je vous demande de bien vouloir m’exposer quelles sont les perspectives de la commission en vue d’améliorer de telles situations, et de bien vouloir m’indiquer quels sont les dispositifs en vigueur pour permettre une meilleure assimilation de ces populations nomades sédentarisées”.