– “La décision de supprimer une classe à l’école élémentaire de Pollestres est en contradiction totale avec, d’une part, les annonces du gouvernement et les promesses du Président de la République sur la création de 60 000 postes dans l’Education Nationale et, d’autre part, avec les efforts des élus de communes en première couronne de Perpignan, en plein développement, qui entreprennent tout pour que les enseignants et enfants travaillent ou apprennent dans d’excellentes conditions.

J’en veux pour preuve les investissements conséquents de l’ordre de 200 000 euros pour l’année 2015 que Pollestres a consentis pour le groupe scolaire : Tableaux Blancs Interactifs, armoire informatique mobile dotée de 15 ordinateurs, équipement de toutes les salles de classe en climatisation, sans omettre, pour l’année 2016, le doublement de la capacité d’accueil de la cantine.

J’apprends ce matin la suppression d’un poste à l’école élémentaire alors que les perspectives de développement de Pollestres sont non seulement croissantes mais également bien concrètes puisqu’un lotissement de 300 parcelles s’ouvre, que nous allons très prochainement livrer une trentaine d’appartements locatifs et que la commercialisation des 27 parcelles du lotissement communal est presque achevée.

Je peux comprendre l’attitude de l’académie qui, faute de moyens, ne peut que racler les fonds de tiroir pour parer au plus urgent mais c’est incompréhensible quand, parallèlement, le gouvernement nous rabâche des annonces de moyens supplémentaires pour nos écoles.

Il n’y a plus de dialogue entre l’administration décisionnaire et les élus des communes concernées parce que si tel était le cas, elle saurait que dès la rentrée de septembre ou celle d’après, elle serait obligée de créer de nouveau un poste voire même deux.

Cette décision a pour conséquence de déstabiliser tous les projets éducatifs envisagés, de démobiliser les enseignants qui s’investissent et de démotiver tous les élus qui concentrent de lourds moyens financiers pour le bien des enfants”.