Le groupe « Ensemble, fidèles à Pia avec Michel Maffre » communique :

“Aujourd’hui nous avons la vérité judiciaire. La fraude n’est plus le fruit d’une manipulation mais une décision de justice.
Ce n’est pas parce que nous avons échoué d’un rien (61 voix), que nous avons fait ce recours, mais bien parce que nous avons découvert des éléments concrets qui justifiaient l’annulation.
Ces agissements frauduleux nous les avions dénoncé dès le deuxième tour de l’élection et nous avons poursuivi après, en ayant l’impression de prêcher dans le désert.
Écœurés par les méthodes employées, nous avons constitué un dossier qui a emporté la conviction des juges au Tribunal Administratif de Montpellier que l’on sait pointilleux sur l’application de la Loi. Ce dossier ne comportait qu’une partie de nos réclamations, car nous avons rencontré d’énormes difficultés pour accéder, dans des conditions normales, à certains documents administratifs (rétention de documents importants de la part du maire).
Aujourd’hui nous faisons confiance à la justice pour que ces agissements contre la démocratie ne restent pas impunis.
Quant à Guy Parès et son premier adjoint René Martinez, ils sont en qualité de têtes de liste, responsables de cette campagne infâme. Ils doivent en tirer les conséquences.
Nous sommes sûrs que certains de leurs colistiers et au-delà de leurs électeurs ne cautionnent pas ces pratiques d’un autre âge, indignes d’un pays moderne. Une nouvelle élection doit leur permettre d’exprimer ce rejet.
Fidèles à l’engagement pris en mars dernier, nous poursuivrons cette démarche de rassemblement en l’élargissant à tous les Pianencs épris de justice, d’honnêteté, d’éthique et de solidarité.
Nous allons nous battre pour redonner une image positive de notre ville et redonner aux Pianencs l’envie de vivre ensemble.
Vous trouverez ci-après l’ensemble des éléments contenus dans notre recours et ceux fournis au Procureur de la République (preuves à l’appui) :
• Propagande électorale en faisant fi des règles de la communication institutionnelle, notamment des articles L. 52-1 et L. 52-8 du code électoral, rompant ainsi l’égalité entre les candidats.
• Irrégularités et manoeuvres lors de l’établissement des listes électorales susceptibles d’avoir altéré la  sincérité du scrutin.
• Pression sur le personnel communal et sur les responsables d’association.
• Embauche massive d’agents contractuels.
• Diffusion de matériel de propagande après la clôture officielle de la campagne électorale.
Et pour couronner le tout, nous avons déposé plainte auprès du Procureur de la République en juin 2014, pour suspicion de fraude dans la gestion des procurations de vote et tentative de corruption sur personne subordonnée.
Voilà pourquoi nous sommes toujours fermement convaincus d’avoir eu raison.
Ajoutons pour nous renforcer dans notre conviction qu’à l’heure où tout le monde fait référence à Jaurès, nous lui emprunterons une phrase célèbre : « il ne suffit pas de chercher la vérité, il faut la dire ! », c’est ce que nous faisons.
Nous sommes, d’ores et déjà, prêts pour le combat décisif qui nous portera vers la victoire, celle de la justice, de l’intégrité, de la clarté et de la loyauté, avec la même équipe et le même programme !
Merci de nous rester fidèles dans l’attente de ce nouveau rendez-vous !”.