Ci-dessous, la rédaction de Oullade.eu publie la copie du courriel que M. VICENTE, le syndic de la Résidence des Oiseaux à Perpignan, vient d’adresser à Me Chantal BRUZY et Me Annabelle BRUNET – toutes deux élues de la Ville, adjointes au maire de Perpignan –  ainsi qu’au préfet des P-O, Philippe CHOPIN, concernant la situation à la Résidence des Oiseaux, qui est en train de devenir une zone de non-droit et où si rien n’est fait rapidement, de l’avis unanime de ses habitants, la situation risque d’être explosive :

 

 

“Mesdames, Monsieur,

Une vidéo vient de m’être adressée par Madame P…, copropriétaire.
J’ai tenu jeudi dernier l’assemblée générale du Syndic Les Oiseaux.
J’ai senti quelques jours avant qu’il valait mieux que vous ne veniez pas et j’ai eu raison.
Les copropriétaires sont à saturation, et votre présence aurait été un déclencheur d’agressivité à votre encontre. J’ai moi même subi pendant quelques temps les reproches, menaces et accusations.
Après discussion et échanges, le calme est revenu, mais les copropriétaires présents se sont promis de se faire entendre par voie de presse. Ils m’ont donné mandat pour engager la responsabilité de l’Etat, mais à chaque instant, ils reprochent à la Municipalité de ne pas résoudre ce problème, et même si j’ai bien expliqué que la sécurité est de la compétence de l’Etat, ils n’en démordent pas, le maire est responsable.
Ils ne peuvent plus rentrer chez eux, les parties communes sont des porcheries, l’agressivité est permanente, les femmes sont insultées, les enfants en danger car ils les contraignent à faire la surveillance… L’ambiance est explosive, la tension est grande, je n’ai pas connu de telle ambiance depuis ma prise de fonction*.
Il est urgent de nous rencontrer pour traiter les points suivants :
Рengagement des travaux de pose des grilles et r̩paration de la route int̩rieure,
– planning d’installation de la caméra de surveillance,
– mise en place du plan de sauvegarde.
Je vous demande de me fixer un rendez-vous au plus vite.
Pierre-Olivier VICENTE
Expert près la Cour d’Appel de Montpellier”

 

 

*Les mots sont faibles comparés au quotidien que vivent les habitants de cette résidence. Ils sont de plus en plus nombreux (les dealers) devant et à l’intérieur des bâtiments 10 à 13 mais ce sont les bâtiments 11 et 12 qui ont le plus de problème. A partir de 14h aucune entreprise ne veut intervenir sur ce site… cela veut tout dire. Il y a une loi de 1945 concernant les mineurs et l’autorité parentale qui pourrait nous sauver, mais elle n’est pas appliquée par la justice.