Christian Bourquin, sénateur-Président de la Région, hier après-midi à Sorède pour l’inauguration du cadran solaire réalisé par l’artiste Marc-André 2 Figueres, place Padre Himalaya…

Christian Bourquin (PS), sénateur des P-O et président de la région Languedoc-Roussillon, s’en est pris durement, vendredi et samedi, à la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, qu’il accuse carrément sur son blog “de lâcheté et de ne pas être à la hauteur (…)”.

Sur son blog (http://www.christianbourquin.com), Christian Bourquin s’indigne que la ministre, en déplacement à Perpignan dans le cadre de la 25ème édition du festival international du photojournalisme, Visa pour l’Image, “n’ait pas fait le détour de quelques kilomètres par le camp de Rivesaltes (…)”, où le président de la Région voudrait voir l’Etat participer au projet qui lui tient à cÅ“ur de construire un mémorial à Rivesaltes. Mais, affirme Christian Bourquin, “la ministre ne prête pas la moindre attention au camp de Rivesaltes et se mûre dans un lâche silence (…) depuis plus d’un an et demi (…). En venant à Perpignan, Mme Filippetti s’est seulement consacrée à démontrer qu’elle n’était pas à la hauteur des enjeux culturels du département des Pyrénées-Orientales (…)”.

Il faut aussi savoir que nombre d’observateurs de la politique locale ne croient pas du tout à cette version.

Me Olivier Amiel (MRC), conseiller municipal d’Opposition de Perpignan, par exemple, est lui convaincu que “Christian Bourquin a voulu régler ses comptes avec la ministre à propos du différend qui les oppose à propos de la direction de l’Opéra de Montpellier (…). Le prétexte de la visite du camp de Rivesaltes est un différend inventé de toutes pièces (…)”.

Un autre élu du conseil municipal de la Ville de Perpignan affirme que “Christian Bourquin a piqué une colère verte en apprenant que la ministre socialiste de la Culture refusait de faire escale au Conseil général, sur le quai Sadi-Carnot, où les socialistes catalans aux commandes auraient voulu l’accueillir entre deux étapes dans des fiefs de l’UMP (…). Là est le scénario du film de vendredi, là est la stricte vérité. Je ne crois pas une seule seconde à l’histoire de la visite du camp de Rivesaltes !”.