Communiqué de presse.

“De nouveau, Perpignan fait la « une » des quotidiens dans les rubriques des « faits divers », avec des scènes de violences graves et inquiétantes, qui se font au grand jour, dans certains quartiers de la ville

Cette situation crée une vive émotion parmi les habitants, et nous partageons leur stupeur, leur inquiétude mais aussi leur colère d’être autant délaissés par les pouvoirs publics.

Il est urgent de revenir au calme et de permettre à chaque habitant, de vivre sereinement à Perpignan.

Nous relevons que, dans une période pré-électorale propice à beaucoup de surenchères et de volte-face politiciennes, certains prétendants réaffirment le rôle majeur de l’Etat (et donc de la police nationale) pour assurer la sécurité et la tranquillité… après avoir tout fait pour s’en passer ou avoir surenchéri sur leurs capacités locales à régler tout seuls ces problèmes. Nous notons aussi que d’autres candidats n’ont plus qu’à souffler sur les braises de la colère pour en attiser toutes les haines, tandis que d’autres tournent la tête pour ne pas affronter cette réalité.

Pour notre part, et comme nous l’avons toujours affirmé publiquement depuis des années, nous demandons à l’Etat de réinvestir bien plus largement qu’aujourd’hui, le champ de la sécurité publique par une présence policière forte, visible, régulière, avec des moyens adaptés.

Revenir à une Police de proximité doit également aller de pair avec le retour et le renforcement dans nos quartiers des services publics, des éducateurs de terrain, et avec une meilleure articulation entre la Police, les différents acteurs institutionnels, la Justice et les associations de terrain”.

Françoise FITER, Rémi LACAPERE

Vice-présidente,  Conseiller départemental

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