Communiqué de presse.

 

 

“Réouverture de la ligne de train Perpignan-Villefranche : les usagers ont besoin de visibilité !

 

 

Suite au tragique accident de circulation de Millas, voici bientôt plus de 2 ans que les usagers du service public ferroviaire attendent patiemment la réouverture de la ligne de TER Perpignan-Villefranche de Conflent fermée à l’exploitation par la SNCF pour les besoins de l’enquête. Ce délai de suspension d’un service ferroviaire structurant la mobilité douce et la vie des habitants de la vallée de la Têt est inédit dans l’histoire des transports nationaux.
Grâce à la pression exercée sur les pouvoirs publics par la mobilisation constante de l’association « Train en Têt », la députée « En marche » de la circonscription, Mme Laurence GAYTE, a récemment claironné par voie de presse « la remise de la ligne a la SNCF dans les prochaines semaines ».
De qui se moque-t-on ?
Dans le meilleur des cas, si le juge prononce effectivement la réouverture de la ligne, il y aura selon les professionnels au minimum deux à trois mois de travaux de remise en état de la voie et de ses installations de sécurité, sous réserve qu’il ne s’agisse encore que de travaux relevant de l’entretien courant pour la remise en fonctionnement de la ligne – ce qui exclurait probablement les investissements pourtant indispensables pour la mise en sécurité des gares et des passages à niveaux. Pour toutes ces raisons, malheureusement les premières circulations n’auront donc probablement lieu que durant le premier semestre 2020.
Dans ce contexte, il serait judicieux qu’au lieu de fanfaronnades, Mme Laurence GAYTE se mette sérieusement au travail de manière à préciser aux habitants et usagers le montage financier et surtout le calendrier relatif à la réouverture de notre ligne de chemin de fer.
De ce fait, face à l’amateurisme auquel nous devons faire face de la part des députés de notre territoire (comme sur le dossier du train primeur ou encore la RN116 par exemples), il est nécessaire de poursuivre la mobilisation afin de maintenir la pression auprès du juge, des pouvoirs publics et notamment de l’État, actionnaire majoritaire de la SNCF”.

 

Philippe ASSENS, ancien candidat aux élections législatives sur Perpignan et la vallée de la Têt