“SHOCKING !”

Véronique Vial-Auriol (UMP), conseillère générale des P-O.

Véronique Vial-Auriol (UMP), conseillère générale (canton Perpignan VI) et conseillère municipale de Perpignan,  se dit “choquée de l’attitude désinvolte de Marcel Mateu, Conseiller général socialiste du canton d’Elne, 8ème vice-Président de l’Assemblée départementale et Conseiller régional en charge de la Culture, contre lequel la Chambre Sociale de la Cour d’appel de Montpellier vient de confirmer et surtout d’alourdir le jugement qui avait déjà été rendu en première instance à son encontre par le Conseil des Prud’hommes des Pyrénées-Orientales :  Marcel Mateu y avait été condamné à dédommager une ex-salariée en réparation du « harcèlement moral » qu’elle avait subi.

A croire que les sanctions dont il vient d’écoper n’ont aucune prise sur lui, un peu comme s’il n’en avait rien à faire !

C’est dramatique et affligeant. Si c’est là, le visage de l’exemplarité politique que promeut la gauche, c’est à pleurer. Surtout pour la « malheureuse » qui a  eu à subir ces agissements méprisables, sournoiseries et autres brimades, qui sont le lot peu glorieux des personnes avides de pouvoir et de reconnaissance, comme pour mieux les conserver sinon pour masquer leur propre incompétence !

Mais le plus affligeant dans tout cela, c’est l’absence de réaction de la présidente du Conseil général, Hermeline Malherbe-Laurent en tant que femme d’abord et surtout en tant que chef de file des conseillers généraux de la majorité socialiste dont Marcel Mateu est membre, face à ce type d’agissements hautement condamnables ; tout comme le silence assourdissant de Ségolène Neuville, députée PS et conseillère générale toujours prompte à monter au créneau pour défendre la cause des femmes et qui pourtant dans le cas Mateu reste étrangement muette !

Est-ce à dire que « qui ne dit mot consent » ?

Une chose est sûre, c’est qu’à défaut de prendre ses responsabilités politiques avec une attitude digne qui aurait dû le conduire à démissionner de ses fonctions, nous veillerons à ce que le contribuable catalan ne soit pas mis à contribution pour payer au travers de l’association ELNAVUI les condamnations pécuniaires de plusieurs dizaines de milliers d’euros, dont Marcel Mateu et son épouse – 1ère adjointe au maire d’Elne – ont écopé, en tant que dirigeants de cette structure associative, envers leur(s) collaboratrice(s)”.