“Pendant que les étudiants bossent… on attaque leurs droits !”

 

Sous ce titre, le syndicat d’étudiants UNEF-Perpignan nous communique avec prière d’insérer :

“Le Conseil d’Administration de l’Université de Perpignan Via Domitia s’apprête à voter, ce vendredi 23 mai 2014, la remise en cause du droit  au redoublement pour tous.

Cette mesure s’appliquera aux filières déjà soumises à des quotas en Licence 1er année (120 en AES, 160 en sociologie et 150 en STAPS), empêchant de redoubler tous les étudiants dont la moyenne annuelle sera inférieure à 6/20.

Cette mesure a déjà été votée une 1ère fois le 14 avril dernier, en Commission Formation et Vie Étudiante du Conseil Académique de l’université,  malgré l’opposition et le rejet massif des élus étudiants.

L’UNEF Perpignan dénonce d’une part une atteinte majeure aux droits étudiants. Le redoublement est considéré comme une véritable seconde chance par les étudiants, permettant notamment de conserver les matières et notes obtenues d’une année à l’autre. Cette mesure privera des dizaines d’étudiants de la possibilité de suivre la filière de leur choix, les obligeant à des réorientations forcées et aggravant de surcroit l’échec dans notre université de proximité.

Cette mesure va de plus à l’encontre de la circulaire du Ministère datée du 3 décembre 2012, stipulant expressément aux universités qu’il ne pouvait y avoir « aucune limitation du nombre d’inscription dans le cursus en Licence au sein de votre établissement ».

L’UNEF Perpignan dénonce d’autre part le fait que ce conseil particulièrement important pour les étudiants soit  placé en plein milieu de la période d’examens, empêchant les élus étudiants de pouvoir siéger pour exprimer leurs rejets.

L’UNEF appelle le Conseil d’Administration de ce 23 mai à rejeter la mesure limitant le redoublement.

En cas de vote positif du Conseil d’Administration, l’UNEF entend utiliser l’ensemble des moyens à sa disposition pour faire respecter les droits étudiants, en 1er lieu interpeller le ministère de l’Enseignement Supérieur pour faire respecter le droit des étudiants à redoubler une année universitaire”.