“Un centre d’art et un futur rond-point : des élus instrumentalisent la culture !”

“A six mois des élections le maire de Perpignan inaugure un centre d’art contemporain, tandis que l’agglomération lance un concours d’idées artistiques pour un projet d’envergure. Des opérations faites en toute hâte, sans concertation, sans budget mais avec un but précis : instrumentaliser la culture à des fins politiciennes ! J’ai été la seule élue du Conseil municipal à voter contre la création d’un centre d’art contemporain à Perpignan. Le seul aménagement de ce centre a coûté plus de 700 000 euros ! Plus grave, on ne connait ni le projet culturel, ni le budget de fonctionnement, ni les moyens humains affectés. C’est le flou le plus total. Les seuls effets immédiats sont de créer une nouvelle dépense non financée et d’avoir une inauguration électorale, une de plus ! “, souligne Clotilde Ripoull, conseillère municipale centriste de Perpignan, qui siège sur les bancs de l’Opposition.

Un rond-point pour l’agglomération !

La conseillère municipale de Perpignan révèle aussi que l’agglomération de Perpignan lance “un concours d’idées artistiques… pour la création d’une oeuvre valorisant la porte d’entrée nord du territoire de l’intercommunalité” sur le rond point à la sortie de l’échangeur Nord de l’Autoroute A9.” 

Pour l’élue centriste : “Quand on voit cela, on se dit que Jean-Paul Alduy ne saura jamais gérer les priorités d’une collectivité. A six mois des élections et à la fin d’un mandat, ce que l’on attend de l’agglomération ce sont des actions décisives sur l’économie locale et l’emploi. Au lieu de cela, Monsieur Alduy lance un concours pour aménager un rond-point accueillant une oeuvre d’art à la gloire de Perpignan-Méditerranée, alors même que les finances sont au plus bas ! Les maires et les conseillers de l’agglomération sont-ils conscients que les initiatives de l’actuel président de PMCA les décrédibilisent totalement ? Est-il normal qu’en temps de crise, on donne la priorité à un rond point, fut-il artistique ? Ma réponse est claire : non ! Il est urgent de sanctionner ces pratiques et de redonner de la rigueur et du bon sens aux actions de l’agglomération”.

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