Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan.

Hier à midi, au palais du parc des expositions, route de Bompas à Perpignan, Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, rassemblait ses amis (élus, militants, sympathisants… et curieux), pour sa fameuse paella – concoctée par Franck Séguret (traiteur du Clos des Lys) – au cours de laquelle nombre de personnalités locales sont venues à la tribune lui apporter un soutien entier…

Parmi ces personnalités : tous les élus UMP de la Ville de Perpignan ;  Jean-Paul Alduy (UDI), président de PMCA et ancien sénateur, Bernard Dupont, maire de Canet-en-Roussillon et 1er vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), Me Thierry Del Poso, maire de Saint-Cyprien et président de la communauté de communes sud-Roussillon, Gilles Foxonet, maire de Baixas et vice-président dePMCA, Chantal Gombert et Laurent Gauze, co-présidents de l’association J’aiMe PerpignanMarie-Cécile Pons, ex conseillère générale du canton centre ville (Perpignan VI)… Romain Grau, conseiller municipal délégué de la Ville de Perpignan, responsable de la Délégation des Affaires économiques au sein de PMCA…

 

De gauche à droite : Me Thierry Del Poso, Bernard Dupont et Jean-Marc Pujol.

Le mieux est peut-être de citer les rares absents : François Calvet, président du comité départemental UMP’66, sénateur des P-O, maire de Le Soler et vice-président de PMCA ; Daniel Mach, secrétaire départemental de l’UMP’66, maire de Pollestres, vice-président de PMCA et ancien député ; Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, députée européenne et adjointe au maire de Perpignan ; Jean Castex, maire de Prades et conseiller régional ; Fernand Siré, député de la 2ème circonscription des P-O et maire de Saint-Laurent de la Salanque.

De l’avis de Gilles Foxonet, “il y avait énormément de monde – Ndlr. 1 600 participants annoncés par l’entourage du maire de Perpignan ? – une excellente ambiance, c’était très bien organisé et dynamique ! A noter, la présence du monde économique, représenté par de nombreux chefs d’entreprise et décideurs perpignanais (…)”.

Jean-Marc Pujol et Gilles Foxonet, maire de Baixas.

JEAN-PAUL ALDUY A JEAN-MARC PUJOL : “MONTRER LE CHEMIN, RASSEMBLER ET TRANSMETTRE”

Dans son discours, très attendu et très remarqué, Jean-Paul Alduy – avant de s’envoler pour Paris où il assiste aujourd’hui, dimanche 21 octobre 2012, à la création du nouveau parti de son ami Jean-Louis Boorloo, l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) – a insisté sur ses liens d’amitié avec son successeur dans la fonction de maire de Perpignan :

Jean-Marc Pujol m’a demandé de dire quelques mots. Je le fais volontiers tout d’abord parce que cela me permet, du haut de cette tribune, de vous embrasser toutes et tous d’un large regard, d’un large sourire, et de vous adresser mon message d’amitié. Les plus anciens, et j’en vois quelques uns qui ont résisté, comme moi à l’épreuve du temps, vous parleront d’un certain “parfum d’amitié” et j’ai plaisir, en cet instant, à sentir encore un peu de ce parfum d’amitié qui est le marqueur de mes belles fidélités. Et ces fidélités, Jean-Marc ne les oublie pas, elles sont précieuses, et je parle d’expérience, dans les moments difficiles de la vie publique.

Mais si j’ai accepté volontiers l’invitation de Jean-Marc à m’exprimer, c’est aussi que je voulais lui dire en public, devant vous toutes, vous tous, mon soutien et personne ne pouvait, ne peut, ne pourra en douter.

Et le fondement de de ce soutien clair, c’est ma conviction que la campagne électorale aujourd’hui engagée sera difficile, ma conviction qu’il faut rassembler toutes nos forces pour éviter que la mairie de Perpignan ne bascule en mars 2014 : ni à gauche, le PS, la gauche alliée à l’extrême gauche plus quelques groupuscules découverts à marée basse ; ni à l’extrême droite, le Front national, à l’extrême droite alliée à la droite extrême et quelques groupuscules qui avancent masqués !

C’est l’alliance du centre et de la droite républicaine qui seule, peut et qui seule, doit, demain, pour poursuivre la modernisation de Perpignan, sa cohésion sociale, sa convivialité et son développement économique, c’est-à-dire l’alliance de celles et ceux qui ont pour fond commun, les valeurs humanistes de laïcité et de respect des différences, mais aussi l’esprit d’entreprise et le courage de l’ambition. Mais aussi le sens du collectif et l’esprit de solidarité.

Qui sont nos adversaires ? Les masques doivent tomber et je vais m’y employer devant vous.

Louis Aliot, le compagnon de Mme Marine Le Pen ? Il passe son temps à dénoncer les nantis, il ne jure que par le peuple mais il réside dans un hôtel particulier, sorte de Berveley Hills, à Saint-Cloud, au milieu d’un parc arboré de plusieurs hectares.

Il se dit avocat, mais est en réalité un avocat fantôme. A Perpignan, il n’y travaille pas plus qu’il n’habite Millas. Il dit partout, à qui veut l’entendre, qu’il devient insupportable de vivre à Perpignan, tant il y règne de l’insécurité. Puis, reprend le même avion qui l’a emmené pour retrouver la quiétude et le confort des beaux quartiers où n’habitent que les mêmes nantis qu’il pourfend ici devant les caméras.

Je n’ose imaginer les dirigeants du Front national avoir la main sur la culture et le social à Perpignan. Ils ont, comme dans le conte, de grands yeux, de grands sourires, mais ce sont des loups !

Je n’ose pas davantage imaginer que les dirigeants du PS et leurs alliés puissent demain diriger la ville.

Quelle capacité ont-ils démontré à conduire les destinées de notre Cité ?

Voyez leur comportement au conseil municipal : la critique systématique et idéologique, la suspicion, la médisance, le mépris, sont leur pain quotridien, je dirai même, une véritable addiction. Je les vois encore accrochés aux grilles de la mairie, prêts à me lyncher, j’ai en mémoire leur sectarisme qui les a conduit à refuser toutes subventions aux actions culturelles de la Ville, à Visa pour l’Image notamment, aux chantiers d’insertion du CCASS, aux constructions de l’Office HLM de la Ville, ou encore à la rénovation de ses cités.

Seul Département, seule Région de France à agir ainsi !

Ils sont prêts à donner le droit de vote aux étrangers, non Européens, mais pas 1 euro pour améliorer ces quartiers qui accueillent des familles de toutes les cultures mais qui sont françaises et pour leur immense majorité, fières de l’être.

Ils parlent de sécurité mais refusent de nous aider à recruter des médiateurs sociaux alors que c’est la compétence du Conseil général et votent systématiquement contre l’installation de la vidéo-protection. Ils parlent de culture mais ils voulaient raser le Théâtre de L’Archipel qui aujourd’hui construit notre notoriété et est déjà dès la première année, la quatrième scène nationale !

Ces dirigeants ont des habits rouges, ou plutôt roses !, comme le chaperon, mais c’est pour mieux vous berner !

Oui, chers amis, il faut se mobiliser, se rassembler pour barrer la route aux extrémismes et aux sectarismes.

Et dans ce combat, Jean-Marc, qui est le tien, qui doit être le tien,tu me trouveras à tes côtés.

Mais permets moi néanmoins au moment où tu te lances dans cette campagne, permets-moi de te dire, sans vouloir être donneur de leçon que la force, l’utilité, l’efficacité de l’action publique  au service de la Cité, se mesure à mon avis, sur la capacité à montrer le chemin, à rassembler, et à transmettre.

Montrer le chemin : l’exercice est redoutable car pour être entendu, il faut d’abord écouter les difficultés, les angoisses, que rencontrent nos concitoyens au quotidien : l’insécurité, l’emploi, l’habitat, la mobilité, la propreté, le pouvoir d’achat. Mais il faut aussi construire et faire partager une vision du futur et parfois avoir le courage d’anticiper à contre-courant, cela s’appelle le courage de l’ambition, l’intelligence du futur (…).

Montrer le chemin, rassembler, mais aussi transmettre : je t’ai transmis, cher Jean-Marc, le flambeau en 2009 et ce ne fut pas une décision facile pour moi, et elle fut d’ailleurs mal comprise par beaucoup d’entre vous. Mais je veux le dire ici : un homme public qui n’a pas chevillé à l’âme la volonté de transmettre, transmettre ses valeurs, sa vision du futur et y compris le moment venu, les charges qu’il assume, devient très vite un drogué de la politique, un chef de clan, un politicien accroché maladivement à ses pouvoirs.

Transmettre aux nouvelles générations est la vraie grandeur de la responsabilité publique. Cher Jean-Marc, il te faudra toi aussi, à ton tour, le moment venu, savoir transmettre.

Oui : montrer le chemin, rassembler – les énergies, les compétences, additionner plutôt que soustraire et ne jamais céder à la tentation de la division -, transmettre, tel est mon message, tel est le sens de mon soutien.

Et je termine par cette citation de Guiseppe Tomasi di Lampedusa que je fais mienne plus que jamais : “SI NOUS VOULONS QUE TOUT CONTINUE IL FAUT D’ABORD QUE TOUT CHANGE” !

Beaucoup, beaucoup de monde à la paella du maire de Perpignan, hier à midi au palais du parc des Expositions.