C’est une excluvité de ouillade.eu

Jacques Cresta (PS), député de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales, a adressé un courrier au cabinet de Mme la ministre de la Justice et Garde des sceaux, Christiane Taubira, pour l’informer d’un nouveau possible projet concernant l’avenir du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Perpignan… in-situ.

Ce nouveau projet s’appuierait sur une extension de l’actuel Palais de Justice dans les murs du Palais consulaire de la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI) de Perpignan et des Pyrénées-Orientales.

Les deux institutions, voisines par le quai de Lattre-de-Tassigny, une fois rassemblées dans un même bâtiment, permettraient de regrouper en un même lieu tpus les services judiciaires et, surtout, de plus que tripler l’espace de l’actuel TGI (tandis que la CCI émigrerait sur le campus d’Orles).

Jacques Cresta et Jean-Pierre Navarro, président de la CCI, auraient évoqué cette hypothèse très sérieusement, d’autant que, de l’avis de l’entourage du député, “cette solution pourrait recueillir les faveurs de la ministre de la Justice, dans la mesure où, à ce jour, elle apparait pour toutes les parties concernées comme la solution la moins coûteuse et la plus consensuelle pour les acteurs et décideurs de la vie locale (…)”.

Bernard Fourcade, président de la CRCI Languedoc-Roussillon : “C’est effectivement une piste sur laquelle nous travaillons…”.

Contacté à ce sujet, l’ancien président de la CCI de Perpignan, Bernard Fourcade, désormais président de la CRCI Languedoc-Roussillon, a confirmé cette piste : “C’est effectivement là une piste parmi tant d’autres. Nous réflêchissons sur le marasme actuel que connaît le centre-ville de Perpignan. Nous abordons toutes les hypothèses, pleinement conscients de nos responsabilités et de ce que nous pouvons faire pour sauver le commerce en centre-ville. C’est pour nous la préoccupation essentielle, car le centre-ville de Perpignan ne subit pas que la crise, il subit aussi de plein fouet l’impact de toutes ces zones d’activités commerciales qui se développent en périphérie. Déplacer la CCI à Orles concernerait environ 80 personnes, sachant que nombre de salariés exercent souvent à l’extérieur du Palais consulaire dans le cadre de leurs missions professionnelles. Alors que déplacer le tribunal c’est une autre affaire, puisque des centaines de personnes seraient alors concernées, je pense là aux magistrats, aux personnels, aux cabinets d’avocats du centre-ville, sans négliger la proportion loin d’être anecdotique de gens qui viennent quotidiennement de l’extérieur. C’est donc effectivement une hypothèse sur laquelle nous travaillons. Narbonne l’a déjà fait, en sortant du centre-ville, la ville de Carcassonne y réflêchit, à Perpignan nous nous posons également la question. Nous avons un vrai problème dans le commerce du centre-ville, cela ne sert à rien de le nier, au contraire nous devons affronter ce problème pour redonner au centre-ville l’énergie qui lui fait défaut. La piste concernant l’extension du tribunal dans l’immeuble de la CCI, fait partie de notre réflexion actuelle (…)”.