“Dans sa séance publique du jeudi 4 février 2016, le Conseil municipal de la Ville de Perpignan que je préside a décidé d’un simple rééquilibrage des indemnités perçues par 7 des 55 élus municipaux, par rapport à une charge de travail bien précise. Il s’agissait de compenser, parfois, une perte de revenus, certains de ces 7 élus ayant choisi, par rapport à leur activité professionnelle, de se mettre en disponibilité ou à mi-temps. J’insiste sur le fait que un seul de ces 7 élus concernés a vu ses indemnités progresser conséquemment, pour passer de 500 à 2 400€ ; la raison de cette valorisation étant pleinement justifiée par, je le répète, une présence permanente au service des Perpignanaises et des Perpignanais dans le cadre de délégations très prenantes. Pour les 6 autres élus, qui sont également très présents au quotidien à la mairie, pour remplir des missions diverses, la majoration est de 600 à 800€.

L’attribution de cette valorisation d’indemnités n’a rien de honteux dans son fonctionnement, puisque bien que celles-ci augmentent elles restent en-dessous de ce que la loi autorise. Justement, nos concitoyens doivent savoir que la totalité des indemnités versées aux élus de la Ville de Perpignan est inférieure de 23% du plafond autorisé par la loi.

Dans un contexte de crise, je comprends que cela puisse faire réagir, encore faut-il que l’opinion des uns et des autres puisse se faire en toute transparence, à partir de faits réels et précis. Je regrette que certains s’emparent du débat en argumentant dans une imprécision volontairement confuse, voire caricaturale, destinée à faire sensation, à provoquer des remous ou le scandale dans le public. Une telle surenchère populiste est dangereuse”.