C’est devant une centaine de militants que s’est tenue, hier mercredi 20 juin, une réunion publique portant sur « L’engagement des jeunes en politique ».

Ferréol DELMAS, le jeune président (20 ans) de l’Union des Jeunes pour le Progrès (UJP) – l’association des jeunes gaullistes créée à l’initiative du général De Gaulle en 1965 – est venu rappeler les fondements de ce mouvement que toute la classe politique tente de s’accaparer sans pour autant en respecter les bases. La doctrine gaulliste opposée au socialisme mais également à un capitalisme sauvage, prône « la participation » et la défense des classes populaires.

 

Interrogé par Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan, et par Stéphane LODA, délégué Les Républicains (LR) de la seconde circonscription des Pyrénées-Orientales, qui a organisé plusieurs événements autour de la commémoration de l’Appel du 18-Juin, Ferréol DELMAS a démystifié le macronisme comme un faux gaullisme, compte tenu que le Président Républicain rappelle plutôt le « Monsieur Prudhomme » du poème de Verlaine, c’est à dire « les gens du juste milieu où se réconcilient aujourd’hui les bourgeois de gauche boboisés et les bourgeois de droite ». Il a également exprimé son souhait que les jeunes s’engagent en politique dans un sens élargi et pas seulement partisan : « devenir professeur, aider les autres au sein d’associations… C’est aussi de l’engagement politique ».

 

 

La soirée a été l’occasion également d’écouter le témoignage de jeunes « qui osent, qui réussissent, et qui sont prêts à s’engager politiquement à droite » comme les grands vainqueurs des élections universitaire à Perpignan Lucas LAFITTE, Loïc SIMON, Amélie PARRAUD, ou le récent lauréat du Trophée de la jeunesse Romain VISMARA.

 

 

La jeune garde des cadres du parti Les Republicains avec Lauriane JOSENDE, sénatrice suppléante de François CALVET, Francois LIETTA, président des LR, et Nicolas REQUESENS, président des Jeunes Républicains, ont tous affirmé être enthousiasmés par cet élan dans l’engagement des jeunes en politique, qui doit s’exprimer sur une volonté d’agir sans tergiverser sur les valeurs et les convictions.

 

 

Unanimement, les participants de la réunion publique ont insisté sur la méfiance vis à vis d’un « jeunisme » auquel il faut préférer la complémentarité des générations.

 

Stéphane LODA, Ferréol DELMAS et Olivier AMIEL.