COMMUNIQUE DE PRESSE

Droit de réponse

 

Réaction de Saint Charles à la manifestation rond-point d’Amsterdam

 

“Saint-Charles International ne peut que regretter une nouvelle fois avoir été pris pour symbole par les manifestants du 13 août, et avoir dû supporter les problèmes posés dans l’organisation du travail des entreprises de la zone.

 

D’autant qu’il y a erreur sur la cible, tous les acteurs de la filière étant touchés par la mévente actuelle, en particulier sur les pêche-nectarines. Les producteurs français et espagnols connaissent des problèmes identiques face à une très mauvaise année, le temps maussade ne faisant qu’empirer la situation. Quant aux distributeurs, ils annoncent en juillet une baisse des prix de 10% sur les fruits et légumes, qui ne suffit pourtant pas à relancer la consommation : -15 à -17% en volume. Une situation particulièrement préoccupante.

 

Pour information du public et des producteurs locaux et afin de ne pas laisser place à l’imagination, nous soulignons à titre d’exemple que sont passées par Saint-Charles cette dernière semaine 710 tonnes de pêches/nectarines, dont plus de la moitié proviennent de la production locale.

Sur ce volume, 317 tonnes ont été réexportées par la plateforme, sur la Suisse et la Norvège.

 

Les entreprises de Saint-Charles n’ont pas pour ambition de perturber les producteurs, bien au contraire, il faut rappeler à nouveau que la majeure partie des tonnages de la production de fruits et légumes roussillonnais utilise les services de la plateforme, et ce, à la satisfaction de tous les opérateurs. Il est regrettable qu’une nouvelle fois la plateforme soit victime de l’action entreprise par certains producteurs, alors qu’elle est un des principaux acteurs de dynamisation de la filière fruits et légumes, via notamment la recherche de nouveaux marchés avec l’assistance de Saint-Charles Export.

 

Il serait temps de rétablir les faits de façon objective et de pouvoir travailler du mieux possible face à une situation très difficile. Commettre des exactions sur la chaussée n’est certainement pas la politique la plus efficace pour une véritable recherche de solutions.

Pourquoi ne pas s’inspirer, entre autres, d’opérations marketing innovantes et constructives lancées par nos voisins, en Belgique par exemple, pour relancer la consommation de fruits touchés par la mévente ? Ou de parvenir à un accord global permettant de ne pas tomber dans la spirale de baisse des prix constatée par la grande distribution ? Une façon parmi d’autres d’aller au-delà de l’aide déjà consentie par Bruxelles, qui avait déjà accueilli favorablement les demandes des producteurs français et européens touchés à la fois par la surproduction et l’embargo russe”.Â