Louis Aliot, vice-président du Front national (FN) et conseiller régional des P-O, a accepté de nous donner sa réaction à propos de l’enquête d’opinion publiée depuis lundi dans le journal local :

“1/ Ce ne sont pas des intentions de vote, et il y a une prime aux gens en place.

– 2/ L’échantillon est faible, et surtout subdivisé en circonscriptions, ce qui veut dire moins de 200 personnes par circonscription.

– 3/ Le FN progresse, mon implantation est désormais indiscutable, alors que la campagne n’a pas commencé, que les listes ne sont pas connues, que le contexte général est très instable. Avec une dynamique de campagne, une liste bien ficelée et une visibilité accrue, nous revenons au premier plan de la vie politique roussillonnaise.

– 4/ Jean-Paul Alduy, s’il est absent, a toujours un pied dans la porte, et donc pour le maire un caillou dans sa chaussure. Car le bilan que devra défendre Jean-Marc Pujol, c’est la politique de Jean-Paul Alduy et les choix discutables de l’Agglo de Perpignan…

– 5/ La gauche reste à mon avis très loin, divisée, et le contexte national ne va pas arranger les affaires.

– 6/ L’UMP est en difficulté et la notoriété de Jean-Marc Pujol joue en sa défaveur. Il faut ajouter les mauvais chiffres  de la sécurité, de la propreté, du dynamisme économique et de la défiance du petit commerce et de l’artisanat à son égard.

– 7/ L’ouverture de ma liste sera déterminante, car je ne compte pas jouer un simple rôle de figurant ! Ma campagne pour les municipales de mars 2014 ne fait que commencer, c’est une course de fond arbitrée par les électeurs… et pas un sprint organisé par un institut de sondage, Ifop ou autre !”.