Communiqué de presse.

 

“Quand tout va mal, Louis ALIOT sort du bois.

L’affaire de la destruction du quartier Saint-Jacques, à Perpignan, dans le cadre du NPNRU a permis de faire un tour d’horizon des forces qui aiguisent leurs couteaux à droite avant les municipales de 2020. Disons-le tout net, il est en tout point inquiétant.

Jean-Marc PUJOL, maire de Perpignan, absent quand se sont manifestées les premières tensions, a mené la politique terne et sans vision à laquelle nous sommes habitués. Son adjoint à la politique de la ville, Olivier AMIEL, s’est répandu en imprécations (…), en tâchant de diviser la population de Perpignan pour servir ses intérêts politiques. Romain GRAU (député LREM de la 1ère circonscription des P-O, NDLR) a agi à sa mesure, sans courage aucun et de façon détournée, pour préserver lui aussi ses clientèles et ses intérêts.

Mais dans ce tableau déprimant, le collectif NOU-S PERPIGNAN a trouvé encore matière à se catastropher plus de l’intervention de Louis Alliot. Silencieux depuis des mois, tête d’une opposition municipale atone depuis quatre ans, le voilà sorti du bois comme un prédateur politique se délectant que les choses aillent mal. Non pas pour proposer quoi que ce soit pour le centre ancien, mais pour profiter de la situation. Et cela avec une violence rare, en affublant ses adversaires de sobriquets insultants, et en traitant Romain GRAU et Olivier AMIEL de « socialistes » (sic!) incurables.

Ce faisant Louis ALIOT s’est montré tel qu’il est. Le parfait représentant d’un parti qui prospère sur la misère. Le parfait représentant d’un parti qui n’a rien à y opposer sinon des catalogues « Y a qu’à faut qu’on ». Le parfait représentant d’un parti d’extrême-droite, pour qui la droite est déjà trop à gauche, et qui n’hésite pas à porter de sinistres anathèmes sur les options politiques qui ne sont pas les siennes.

Perpignan n’a que faire d’un maire comme lui. Perpignan a besoin d’un projet d’avenir, rassembleur, cohérent. Le projet que NOU-S PERPIGNAN veut construire”.