Jacques Cresta, député de la 1ère circonscription des P-O, 1er secrétaire de la fédération catalane du Parti Socialiste, communique

Communiqué de presse

 

 

“Quand Jean-Paul Alduy reconnait avoir perdu 3 ans !

Les Perpignanais ont découvert ce matin dans les colonnes du journal local la stratégie et la vision de développement économique du Président de l’Agglomération : Jean-Paul Alduy.

Ils apprennent qu’un plan de communication tendant à « vendre notre territoire » va être lancé dans les médias nationaux pour vanter la destination de Perpignan.

Il était temps. Voilà plus de trois ans que l’on nous annonce l’arrivée du TGV. Voilà trois ans que le Président de l’Agglomération et Jean-Marc Pujol le maire de Perpignan, comptent sur l’ouverture sur cette ville monde qu’est Barcelone pour résoudre tous les problèmes économiques de notre ville. Et c’est seulement aujourd’hui, soit deux semaines après l’ouverture de la ligne en direction de la Catalogne sud que l’on se préoccupe de « vendre notre territoire ».

Trois ans de perdus !

Tout le monde sait très bien combien notre territoire a manqué de « trains » faute de vision, notamment dans le développement économique de nos territoires. En espérant que ce retard à l’allumage ne nous sera pas trop préjudiciable.

Le nouveau joujou de JPA : 200 000 euros

On y apprend aussi qu’en cette période de difficulté économique pour notre territoire et nos entreprises, alors que la compétence première de l’agglomération est le développement économique, je trouve stupéfiant de mettre 200 000 euros dans la réfection d’un giratoire, sans compter le coût d’acquisition des terrains, au seul motif que le Président de l’Agglo ne « veut pas offrir un spectacle désolant de notre territoire ». Terrible aveu !

J’aurai préféré que cet argent permette de réduire le prix du foncier dans les terrains environnant afin d’attirer des entreprises génératrices d’emplois directs pour notre territoire, de démarcher des leaders pour venir s’implanter en pays catalans, de faciliter l’implantation des entreprises plutôt que de complexifier leur venue, de donner de réels moyens à l’agence de développement en concertation avec les acteurs économiques, pour se doter par exemple d’un directeur qui aurait un vrai carnet d’adresse permettant de faire venir de grandes entreprises, … j’aurais aimé tout simplement que les acteurs économiques soient enfin écoutés et concertés pour définir avec eux les équipements nécessaires pour améliorer l’attractivité de notre territoire et de ne pas « offrir un spectacle désolant ».

Mais peut être qu’ « Envoyé Spécial » de France2 en parlera bientôt ?”.

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