Réforme des rythmes scolaires : le CNI 66  pour un après-midi par semaine :

“La réforme des rythmes scolaires, projet de Monsieur Vincent Peillon, ancien ministre de l’éduction nationale, relayé par Monsieur Benoit Hamon actuel ministre de l‘éducation nationale ne tient pas compte des réalités locales des communes ni du rythme biologique des enfants. Cette réforme, effectuée à  la vite par un gouvernement de gauche ne semble pas se soucier de ses futurs citoyens, ni des enseignants, acteurs principaux de cette formation et encore moins des parents.

Le CNI66 tient à apporter tout son soutien aux propositions de Mme Nathalie Beaufils , adjointe à l’éducation de la ville de Perpignan qui sont réfléchies, pensées dans un réel souci  du respect du rythme de l’enfant et pour le surplus respectueuse des finances publiques.

Libérer un après midi dans  la semaine  permettrait d’organiser des activités de qualités sur une plage horaire plus longue, pour  tous les enfants sans discrimination aucune, de regrouper des activités  complémentaires aux apprentissages fondamentaux, prenant ainsi en compte et prolongeant le travail des enseignants tout en maîtrisant le coût de la réforme”.

 

“Rythmes scolaires à Perpignan : l’addition des pires”, pour le Parti-de-Gauche

“La volonté de la municipalité de Perpignan de regrouper les activités périscolaires le vendredi après-midi confirme, si besoin était, que la réforme des rythmes scolaires constitue une véritable impasse.

Cette proposition est particulièrement mauvaise : elle entérine tous les aspects négatifs des précédentes réformes, de droite avec Darcos, socialiste avec Peillon/Hamon. Cela signifie en effet qu’il n’y aura pas d’allègement horaire des autres journées scolaires : les journées surchargées suite au passage à la semaine de quatre jours de Darcos seront maintenues.  Confrontés à des journées inchangées, les écoliers perdront en sus le repos du mercredi. L’argument du prétendu bien-être de l’enfant rituellement avancé ne tient donc pas.

Le décret publié le 7 mai 2014 par le nouveau ministre de l’Education nationale Benoît Hamon qui autorisait un certain nombre d’assouplissements ne résout rien. Au contraire, il permet plus facilement la mise en place d’une école à la carte, commune par commune. Il s’agit d’une rupture de l’égalité territoriale et du cadre national de l’Ecole de la République. Le processus de territorialisation, qui était un des véritables objectifs de la réforme Peillon, peut donc s’accélérer.

Véritable usine à gaz, cette gestion de la question des rythmes scolaires additionne le pire des précédentes réformes Darcos, Peillon et Hamon. Les vraies motivations ne sont pas le bien-être de l’enfant et la réussite de l’élève, simples alibis commodes pour esquiver tout débat de fond. Elles renvoient à des enjeux idéologiques masqués et à des recherches compulsives d’économies.

Le Parti de Gauche réaffirme que l’Ecole de la République doit rester nationale.  La question des rythmes scolaires exige une véritable réflexion sur l’articulation entre les temps scolaires et les temps sociaux et familiaux. Il est vrai qu’une telle démarche tendrait à élaborer un projet de société alternatif que le PG porte dans le cadre du programme du Front de Gauche « L’Humain d’abord ».