“Dans la lignée de la mobilisation du 9 mars,  3000 personnes se sont rassembles pour dire Non a la loi retrograde de la ministre du chomage de masse . Jeunes , salaries , chomeurs se sont unis aux cotes des organisations syndicales , de certains partis de gauche comme le PCF pour combattre une loi deletere pour l avenir de notre jeunesse mais aussi pour porter haut et fort nos contre-propositions pour lutter contre le chômage et garantir à toutes et tous un droit à un avenir stable :

Pour les apprenti.e.s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du SMIC et mêmes droits que les autres salarié.e.s comprenant une protection sociale. La fin de la discrimination par l’âge dans le calcul de la rémunération des apprenti.e.s. L’apprentissage ne doit être légal qu’à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.

La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tous les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en place une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l’assurance chômage.

En finir avec la précarité : le CDI comme norme d’emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salarié.e.s comme personnes sans emploi.

Aujourd hui plusieurs lycées se sont mobilisés et nous appelons à l amplification du mouvement au sein de l université.
Tous dans la rue le 17 mars 2016, à 10h, devant le Castillet
Sans jeunesse aucun avenir n est possible !”.

Farid MELLAL
Responsable départemental PCF , membre du collectif les jeunes révoltés