ADECR’66 – Communiqué de presse.

 

“Selon l’avant-projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), identique à un récent rapport de Fabienne KELLER, Sénatrice de droite (Les Républicains), le gouvernement devrait autoriser les EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) de plus de 100 000 habitants à créer des péages urbains.
Les élus de l’ADECR 66 (Association départementale des élu.e.s communistes et républicains) sont totalement opposés à la mise en place de ces péages pour Perpignan et sa communauté urbaine. La création d’une frontière autour de PMM (Perpignan Méditerranée Métropole), à l’image des octrois du Moyen-Âge, n’aurait comme conséquence que d’amplifier une ségrégation sociale et spatiale qui fragiliserait davantage ce territoire.
L’enfermement d’un territoire n’est en aucun cas une solution et remettrait complètement en question la liberté de circuler et le droit à la ville qu’il faut étendre et non contraindre. Installer de nouvelles frontières ne réglera en rien la mobilité des habitantes et habitants.
Pour faire face aux enjeux de mobilités, d’augmentation du pouvoir d’achat, de respect de l’environnement et de développement économique, une de nos réponses, c’est la gratuité des transports en commun, qui garantit de façon égalitaire, le droit à se déplacer.
L’État le gouvernement ont une responsabilité majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. Plutôt que de nous proposer une marche en arrière avec l’instauration d’une nouvelle taxe aux portes de nos villes, le gouvernement serait bien mieux inspiré d’aider financièrement les collectivités, à relever les défis sociaux, économiques et écologiques”.