(Communiqué)

 

La fédération départementale du Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales (PCF’66) communique :

 

“Des moyens pour les aides à domicile

Alors que la situation du secteur de l’aide à domicile et de ses salarié.e.s aurait nécessité un engagement très fort de l’Etat pour revaloriser les carrières , les salaires et l’attractivité du métier, le gouvernement reste au milieu du gué.

Après avoir agréé l’avenant 44 de la convention collective de la branche de l’aide à domicile qui fait passer la valeur du point de rémunération de 5,38€ à 5,50 € il vient de refuser l’agrément de l’avenant 43. Un avenant approuvé par toutes les organisations syndicales au terme de longues négociations et qui aurait sensiblement amélioré la vie des salarié.e.s du secteur.

Concrètement l’avenant 43 acte un rattrapage salarial au-dessus du SMIC et une augmentation des rémunérations de 15 à 20%. Montant total 500 millions. Trop cher pour le gouvernement qui en débloque 200 et renvoie les représentants du secteur à des négociations avec les départements qui ont la compétence de l’aide à domicile.

Le problème est que cela retarde d’autant la satisfaction de revendications plus que légitimes des salariés.e.s et des acteurs de l’aide à domicile.

Par ailleurs s’il est logique de la part du gouvernement de travailler avec les départements sur le sujet, ce qui l’est moins c’est dans le même temps de réduire drastiquement leurs moyens et leurs capacités d’action. C’est donc encore et toujours le choix de l’austérité qui prévaut pour l’exécutif dès qu’il s’agit de prendre des mesures de justice et d’avancées sociales. Il aurait pu sans aucun doute trouver dans les 100 milliards du plan de relance la somme nécessaire pour permettre aux aides à domicile d’accompagner dignement les personnes âgées et handicapées”.