“Malheureusement les dernières élections municipales et la politique clientéliste du maire Jean-Marc Pujol rappellent chaque jour cette cruelle vérité à Perpignan.

De nombreuses personnes sont déçues d’avoir cru à la parole du maire et les médiateurs de quartiers sont aujourd’hui confrontés à la déception et à la rancœur. Ces sentiments ne sont pas sans conséquences.

Il y a deux semaines sur le Bas Vernet, le local de la Maison pour Tous, ouvert en grande pompe l’an dernier, a été incendié et des vitres brisées, le rendant inutilisable pour les associations du quartier. Un coup dur pour un quartier auquel le maire avait promis des actions en terme d’emploi des jeunes qui ne sont jamais venues.

Ce matin à la Cité Ensoleillé, pourtant réputée depuis quelques années pour sa tranquillité, des riverains ont « fermé » le quartier pour empêcher des entreprises de continuer les travaux engagés sans concertation et sans présentation à la population. En pleine période de vacances scolaires et en pleine coupe du Monde, le terrain de football a été supprimé ! Alors que durant la campagne la liste UMP avait promis de céder un terrain municipal afin d’ériger un lieu de culte digne de ce nom, au lieu de préfabriqués d’un autre temps, la promesse n’a pas été tenue, ou si peu !

Durant la dernière campagne municipale, je n’ai pas voulu faire dans le clientélisme et j’ai tenu un discours de vérité aux habitants.

Je regrette qu’il n’en ait pas été de même pour le pompier pyromane Jean-Marc Pujol. Si demain, des débordements éclataient, ce que je ne souhaite pas, il ne pourra pas s’exonérer de sa lourde responsabilité”.

Jacques Cresta, député de la 1ère circonscription des P-O, conseiller régional (PS).