Fabrice Lorente, Ségolène Neuville et Jacques Cresta.

Les trois députés socialistes des Pyrénées-Orientales – Pierre Aylagas, Jacques Cresta et Ségolène Neuville – sont allés à la rencontre du président de l’Université Perpignan Via Domitia (UPVD), Fabrice Lorente, jeudi 4 juillet en fin d’après-midi.

Cette réunion avait pour but de faire un point sur les avancées législatives, en attendant le vote définitif le 9 juillet 2013 à l’Assemblée nationale et le 12 juillet au Sénat, de la loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Le président de l’UPVD a souligné “les avancées de ce texte, notamment suite aux interventions de certains parlementaires, dont Jacques Cresta, qui  a permis de réintroduire dans l’article 38 du texte la notion d’association entre les établissements et plus seulement la fusion comme initialement envisagé”.

Il faudra, malgré tout, “être vigilant aux décrets d’application qui viendront préciser les contours de la loi. Les parlementaires l’ont assuré de leur soutien et de leur vigilance sur ces dossiers et ont rappelé que des liens forts avaient été tissés avec d’autres parlementaires de villes « moyennes » étant dans la même situation que l’UPVD : Pau, Brest, Chambéry…”.

Les parlementaires ont souhaité particulièrement souligner “la nécessité de maintenir un service public de l’enseignement supérieur, afin de permettre aux habitants et aux étudiants des Pyrénées-Orientales d’avoir une université de qualité et de proximité jusqu’en licence, tout en développant, comme l’Université a su le faire jusqu’à aujourd’hui, des filières d’enseignement et de recherches spécifiques, qui se classent souvent parmi les premières au niveau français et européen comme le laboratoire PROcédé et Matériaux de l’Energie Solaire (PROMES), classé 1er laboratoire européen sur les énergies solaires.Les parlementaires ont réaffirmé leur profond attachement au principe d’égalité des chances et ont salué le travail remarquable comme le dévouement de la communauté universitaire”.

Les élus ont été particulièrement attentifs à la situation des personnels de cet établissement, “dont certains sont inquiets pour leur avenir, suite aux rumeurs de fusion avec les universités de Montpellier”. Les élus, et tout particulièrement Ségolène Neuville et Jacques Cresta, ont confirmé la volonté des institutions départementales et régionales de soutenir l’université sur des objectifs partagés ambitieux pour la jeunesse du territoire. Ce soutien sera prochainement matérialisé par la signature de convention de partenariat.

Le président Fabrice Lorente était satisfait de voir l’implication des trois parlementaires sur les dossiers qui touchent à l’enseignement supérieur et sur leur volonté de défendre un service public de qualité et de proximité. De nouvelles rencontres sur des points spécifiques devraient avoir lieu dans les prochains jours.

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