Relevé sur la page Facebook de Josiane Cabanas, ex journaliste à L’Indépendant, ex conseillère municipale déléguée au Patrimoine…

 

“POUR MOI, C’EST NON AU FRONT RÉPUBLICAIN
OUI À LOUIS ALIOT

Non au front républicain

Au moment où je me désolidarise de sa prise de position, je crois d’abord nécessaire de remercier Romain Grau pour m’avoir appelée sur sa liste, et je continue à penser qu’il était sincère dans son ambition pour Perpignan. Oui, mais voilà ! Aujourd’hui il confirme ce que son long silence d’après le 15 mars laissait augurer : il renonce à se présenter au 2e tour du 28 juin. C’est une position que je comprends car, en toute logique, nous ne pouvions espérer remonter la 4e place que les Perpignanais nous avaient assignée au premier tour de ces municipales.
A l’opposé, ce que je désapprouve c’est son appel à un front républicain contre Louis Aliot. D’abord, parce que nul n’est maître des voix des électeurs : le vote est notre espace de liberté le plus sacré et un front républicain, antidémocratique par nature, ne peut que le flétrir. Ensuite parce qu’il y a l’art et la manière de décider et qu’en l’occurrence Romain Grau n’a eu ni l’un ni l’autre : s’appuyant sur un quarteron de ses colistiers, ignorant la majorité des autres, il nous engage à faire barrage à Louis Aliot. Au profit de qui ? Jean-Marc Pujol ? Agnès Langevine si elle s’aventurait dans un second tour ? Voilà ce que Romain Grau ne nous dit pas.
Moi, en revanche, je dis clairement que je n’obéirai à aucun mot d’ordre et ne me ferai pas complice d’un front républicain. J’irai plus loin et je m’en explique.

Je voterai Louis Aliot

Si j’ai démissionné de l’équipe Pujol pour rejoindre Romain Grau, ce n’est pas pour faire marche arrière. Si je me revendique comme une femme de droite pétrie des convictions et des valeurs qui vont avec, ce n’est pas pour faire le jeu de la gauche ripolinée de vert. Alors c’est simple : si certains ont eu la tentation de Venise, moi j’ai celle de Béziers (et ce n’est pas parce que c’est plus près mais parce que son maire a été plébiscité au 1er tour, n’en déplaise à M. Pujol).
En effet, après deux décennies d’alduysme, au lieu de regagner du terrain grâce à la saine gestion promise par Jean-Marc Pujol, je vois ma ville, ce Perpignan que j’aime, s’appauvrir, dépérir, s’enfoncer sous le clientélisme, la saleté, l’insécurité, l’irrespect de tout et de chacun. Le centre historique se désertifie, à Saint-Jacques on joue du couteau, au Vernet de la kalachnikov. Et demain, ce sera place Arago, place de la Loge, devant chez nous ? Alors non, je refuse le front républicain qui livrera cette ville soit à une gestion mortifère, soit à la gabegie programmée de l’écolo-socialisme. Et je dis chiche ! Le 28 juin, je voterai pour Louis Aliot, comme l’ont déjà fait plus de 36 % des Perpignanais qui ont bravé le coronavirus le 15 mars pour se rendre aux urnes.
Je voterai Aliot pour qu’il rende à ma ville dignité et fierté, qu’il lui redonne de la sécurité et du bien vivre, pour que la rue redevienne un espace citoyen propre et sûr, pour que nos impôts servent une gestion utile et rigoureuse et non les frais des caprices des affidés.
Je suis convaincue que l’opération sauvetage de Perpignan passe par le vote Louis Aliot et je l’assume”.

Josianne Cabanas