Finalement ce sera un « Flop républicain »…

Les centristes ne soutiennent pas, la gauche est atomisée en autant de chapelles qu’il y a d’idées et on voit bien que ce n’est pas un front en constitution mais un flop en préparation.

Les six ans de Pujol ont laissé des traces dans tous les camps politiques locaux. La république a été abîmée par ce pouvoir sans partage, le règne d’un clan et les calculs de petits génies qui ont surtout assuré leur statuts personnels. Les courtisans en ont bien profité. Chacun désormais prend ses responsabilités et l’isolement du pouvoir municipal s’accélère.

Les faits parlent d’eux-même. Entre le retrait pitoyable du clan anti-Bourquin mené par le couple Langevine-Codognes et les critiques acerbes de plusieurs responsables locaux qui n’osent même pas prononcer le nom du maire-candidat , que reste-t-il de ce pseudo front républicain ? Des postures, beaucoup d’aveuglement et de sectarisme, et un ocean de rancÅ“urs…les divisions profondes et le mépris de Pujol vont maintenant produire des effets inattendus. 2014 est loin.

Pujol est seul. A la tête de son clan. Le doute occupe tous les esprits. Dans toutes les familles qui croyaient qu’ils avaient affaire à un type bien pointe désormais la certitude qu’ils ont affaire à un calculateur insensible et froid mué par une ambition désuète qui menace Perpignan.

Hier le prince a vendu la mèche en direct à la télévision. Il avait un accord. Un accord avec Grau. Un accord avec Langevine. Un accord à trois. Un accord secret avant le premier tour. Il semble que madame Ripoull n’ait pas été associée à cette mascarade.

Les équipes, les candidats, celles et ceux qui bossent et militent pour défendre leurs idées et leurs champions, les électeurs qui aspirent au changement, savaient-ils qu’un tel accord existait ? Poser la question c’est y répondre.

Tout le monde aura été trompé et ces méthodes en rappellent d’autres. Que personne ne s’étonne de la situation de Perpignan avec de tels comportements.

De tout ça. Les Perpignanais n’en veulent plus. De ce faux front républicain, les Perpignanais n’en veulent plus.

Le mur du mensonge d’un système malfaisant se fissure comme hier à Berlin.

Le moment est venu de tout changer à Perpignan. Tous ensemble, faisons tomber ce mur.

 

Louis Aliot, député des P-O, conseiller municipal et communautaire de Perpignan