Communiqué de presse.

 

“Chères Perpignanaises, Chers Perpignanais,

Rapprocher les Perpignanais de leurs élus et faire de la Mairie un lieu d’échanges ouvert à tous est l’un des enjeux du prochain mandat municipal

 

Il est légitime de penser que les Perpignanais aspirent à plus d’éthique, à davantage de morale et de déontologie chez leurs élus, mais également à davantage d’écoute, de considération et de participation aux politiques locales.

Pour cela, il faut changer totalement de mode de gouvernance municipale : l’élu doit redevenir un individu comme les autres, sans passe-droit et le citoyen doit être associé à tout ce qui est entrepris grâce à son vote, pour le renforcement d’une véritable démocratie participative.

Dans cet objectif, dès la première année du mandat, nous mettrons en place ces 12 mesures :

– Rédiger et appliquer un code de déontologie des élus, que chaque membre de la liste que je proposerai devra signer, avant même le premier tour de l’élection.

– Mettre les élus sur un pied d’égalité avec chacun : le maire ne disposera plus d’un chauffeur mais d’une voiture de fonction ; les élus devront considérer leur place de parking comme un avantage en nature à fiscaliser ; les notes de frais devront toutes être justifiées par la mise en Å“uvre du programme municipal.

– Créer un Conseil municipal des Jeunes, car c’est en les impliquant dans la création des politiques publiques locales que l’on répondra à leurs besoins et que l’on développera un esprit citoyen chez la jeune génération.

– Contrôler l’avancée et la conformité du programme municipal par la création d’un Conseil citoyen, formé de Perpignanais tirés au sort. Pour une durée de 2 ans, une trentaine de citoyens aura pour mission de vérifier la conformité de l’action municipale avec le programme de campagne et la réalisation de ces mesures annoncées.

– Créer un poste de déontologue et un système d’alerte interne, pour permettre à chacun de tirer la sonnette d’alarme lorsqu’il y a un doute quant à l’exemplarité d’une décision ou du comportement d’un élu.

– Rendre compte de la présence des élus, en Conseil municipal, en commission et sur le terrain grâce à un outil numérique permettant de suivre l’action de chacun.

– Permettre un accès simple et rapide aux informations relatives à la transparence : publier les critères d’attribution des logements sociaux et des places en crèches, publier les frais et indemnités des élus, communiquer les subventions aux associations et l’attribution des marchés publics…Ces informations devront être mises à jour régulièrement et bénéficier d’un accès simplifié.

– Rapprocher les citoyens de l’action municipale en permettant un temps d’échanges direct entre les citoyens et les élus de l’exécutif après chaque Conseil municipal.

– Lever l’opacité dans la gestion des ressources humaines de la mairie grâce à la publication des embauches et des promotions, mais surtout par l’engagement de n’embaucher aucun membre de la famille des élus au sein de la municipalité.

– Donner une place paritaire à l’opposition dans chaque commission, pour garantir la participation de chacun et élargir le contrôle des décisions.

– S’engager dans une concertation avec les habitants avant de prendre des décisions qui impactent leur quotidien, particulièrement en termes d’aménagement.

РCr̩er un budget participatif permettant aux Perpignanais de porter leurs propres projets au sein de leur quartier.

Ces mesures peuvent paraître être du bon sens. Pour autant, si nous devons les affirmer aujourd’hui avec tant de force, c’est qu’elles ne font pas partie de la gestion municipale actuelle.

Et pourtant, des mesures ont été annoncées en 2014 par le maire et son équipe. Dans ce cas que faut-il penser ? Qu’il n’est pas possible d’impliquer davantage nos concitoyens dans les prises de décisions qui les concernent ? Et que tout a été mis en place pour garantir l’exemplarité de nos élus et la transparence de leurs décisions ? Il est évident que non !

Il n’est pas normal que ces annonces soient restées lettre morte, en laissant sciemment l’image de la politique locale se dégrader. Là où d’autres villes ont fait le choix de la respectabilité, en mettant en place des mesures fortes avec succès, nous sommes restés au stade de l’annonce de campagne. Dans ce cas, comment faire pour prendre cette question à bras le corps ?

Nous proposons des mesures concrètes, à mettre en place dès la première année de mandat. Nous les associons à des organes de contrôle, formés de citoyens, pour un jugement impartial de l’action municipale.

Notre projet comportera 50 mesures pour faire de Perpignan une ville plus démocratique en axant sur la transparence des politiques publiques, la moralisation des élus et la participation des habitants à la démocratie locale.

La morale est un préalable à la prospérité. C’est pour cette raison que nous devons agir dès les premiers mois du mandat. Il nous faut miser sur des élus plus éthiques, des décisions plus justes, prises au plus près des besoins de nos concitoyens.

C’est pour toutes ces raisons que je prends l’engagement de faire de Perpignan une commune exemplaire en terme de probité des élus et de démocratie participative.

Chaleureusement”.

 

Romain GRAU, candidat-député LaREM de la 1re circonscription des P-O, conseiller départemental