Communiqué de presse.

 

“Visiblement, les municipales font (déjà) tourner les têtes à Perpignan. A droite, on le savait avec le triste spectacle donné par le choc des ambitions personnelles. C’est désormais aussi le cas « à gauche ». Plusieurs initiatives récentes en attestent, qui possèdent chacune un point commun: un appel incantatoire à « l’unité à gauche »… C’est le cas d’un appel derrière lequel se cachent les écologistes en perdition. C’est aussi le cas du Parti communiste dont la représentante indique dans un article paru dans la presse locale que « l’idéal serait d’avoir une liste unique à gauche ».
Jamais la question de savoir à quoi correspond la gauche que l’on veut ainsi rassembler n’est posée clairement. Cependant, à la fin de l’article, un indice est donné qui dévoile le pot aux roses : on y parle du Parti Socialiste. On y admet que les choses auraient évolué qui devraient le pousser à se positionner. Voilà une invitation claire à reconstituer à contretemps une sorte de « gauche plurielle bis »… En réalité, c’est la gauche des cartels improductifs et stérilisants qui est recherchée. Une gauche des tractations incessantes, prouvant à son corps défendant que la politique n’est décidément pas une question d’arithmétique.
La France Insoumise n’en fait pas partie et n’en sera pas. Elle préfère se placer sur le terrain de la réflexion et de l’action. Persuadée que la politique est avant tout une question de dynamique et se sincérité, elle fédère avec un certain succès le peuple. C’est La France Insoumise qui a fait reculer le Front National en 2017, notamment dans les classes populaires, pas les improbables alliances à géométrie variable ou autres fronts républicains de circonstance ! Elle ne cherchera pas à recoller les morceaux éparpillés de la vieille gauche. La France Insoumise n’a aucune accointance avec la gauche des palabres interminables qui sombre dans la basse tactique électoraliste, la confondant avec la stratégie.
A quoi distingue-t-on la stratégie de la tactique ? A l’absence dans la première de zigzags et de pointillés qui au contraire ponctuent la tactique. Il faut bien s’empresser de se faire avenant pour les municipales pour mieux préparer les départementales et les régionales de l’année suivante, collectivités territoriales que cette gauche des tractations, des zigzags et des pointillés gère en parfaite harmonie avec le PS. Et ici dans les Pyrénées-Orientales, c’est un PS qui s’est singularisé en votant Manuel VALLS aux primaires de janvier 2017 !
Pour La France Insoumise, la stratégie reste de fédérer le peuple, sans zigzags ni pointillés…”.

 

Francis DASPE, animateur d’un groupe d’actions de Perpignan de La France Insoumise.