Communiqué de presse.

 

“NOU-S PERPIGNAN. Ce que nous proposons à toutes les forces de gauche.

Il faut partir d’un constat honnête. La gauche à Perpignan n’a pas le vent en poupe. Elle est divisée. Elle a vécu une dernière campagne municipale catastrophique en 2014. Elle n’a pas su faire vivre une opposition à la politique de Jean-Marc PUJOL (maire LR de Perpignan, président de la métropole) depuis lors, à quelques exceptions près.
Tout est donc à faire pour les prochaines élections municipales de 2020, et le défi est immense. Mais nous devons le relever avec enthousiasme, parce le peuple de gauche est là, qu’il attend quelque chose, et qu’on doit sonner la révolte à Perpignan devant l’urgence sociale, écologique, politique qui nous menace tous.
Que faut-il donc pour que la gauche puisse rompre avec la fatalité du duel entre la droite et l’extrême-droite ? Trois choses à notre avis : une unité la plus large possible, une véritable détermination à mener le combat pour Perpignan, et un changement de méthode et de pratiques radical.
Nous devons d’abord parvenir à l’unité la plus large possible. Si la gauche se divise entre ceux qui ont encore une place et ceux qui veulent faire table rase, entre ceux qui se rengorgent de sondages douteux et ceux qui sont prêts à des campagnes de témoignages, la défaite est assurée. Or nous n’avons plus le droit de nous regarder le nombril alors que nous risquons de nous retrouver absents des débats, et que l’état de la ville est désastreux. Il nous faut regarder de l’avant ensemble sous peine de décevoir une fois de trop.
Pour retrouver une crédibilité, nous devons changer et nos méthodes et nos pratiques. Une démarche de rassemblement qui entraîne l’adhésion ne peut plus se faire à la sauce politique d’hier, à force de marchandages entre personnalités ou entre directions de partis. Les électeur.trices n’en veulent plus. Elle doit se faire autour d’un programme et d’une méthode qui permettent l’expression et la participation de toutes celles et ceux qui veulent changer la ville.
La méthode doit répondre à une véritable exigence démocratique. Nous devons faire vivre une assemblée ouverte pendant la campagne, qui décide des orientations de celle-ci. Nous devons constituer une direction de campagne collégiale, à laquelle participent toutes les forces engagées dans la bataille, et notamment celles des citoyen.nes sans attaches partisanes. Nous devons construire une liste qui reflète cette pluralité, où tout le monde trouve sa juste place.
Si nous parvenons à nous rassembler pour mener ce combat, nous pourrons porter bien haut le programme de justice sociale et de transformation écologique dont notre ville a tellement besoin. Nous pourrons exister dans cette campagne, redonner espoir au peuple de gauche et, pourquoi pas, rêver de lendemains meilleurs pour Perpignan et pour les Perpignanais.es.
Depuis plus d’un an Nou-s Perpignan a travaillé pour que cet espoir devienne réalité. Nous nous proposons d’être le garant et le pilote d’une gauche réconciliée avec ses valeurs et avec sa mission autour d’une plateforme commune et à coup sûr gagnante”.