Dans son édition datée de ce mercredi 22 janvier 2014, le quotidien Le Monde annonce des pourparlers en cours au niveau national entre le Parti Socialiste (PS) et Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) dans le cadre des prochaines élections municipales (23 & 30 mars 2014), plus particulièrement au niveau des villes de Marseille et Perpignan.

Pour simplifier : EE-LV accepterait de ne plus faire bande à part, à Marseille, et d’intégrer les listes du socialiste Patrick Mennucci… à la condition qu’EE-LV, en échange, conduise une liste de la Gauche unie sur Perpignan avec, à la tête, son candidat, Me Jean Codognès, en lieu et place de Jacques Cresta, député et 1er secrétaire de la Fédération catalane du PS.

Christian Bourquin, sénateur des P-O, président de la Région Languedoc-Roussillon, 1er secrétaire (ne l’oublions pas !) de la section locale PS de Perpignan, aurait balayé d’un revers de manche toute idée de négociation d’un tel deal, prétextant, selon son entourage, “Que Marseille se situe dans la région PACA alors que Perpignan se trouve en Languedoc-Roussillon…”, okazou cela aurait échappé aux observateurs.  En conclusion : Que chacun s’occupe de ses affaires et le monde tournera bien mieux !

En revanche, le patron des socialistes en Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin himself, ne serait ni sourd ni insensible à un deal entre les municipales qui approchent à grands pas sur Perpignan (et ailleurs) et les élections régionales qui se dérouleront l’année prochaine, “avec la certitude de ne pas avoir face à lui en 2015 une liste écolo…”, confie-t-on en off parmi ses proches… “De toutes façons, ajoute-t-on avec ironie, pourquoi barrer la route à Napoléon-Codognès dans la mesure où il n’a aucune chance d’être élu maire de Perpignan en mars prochain ?! L’occasion serait trop belle de s’en débarrasser définitivement sur l’échiquier politique local… Car si c’est lui qui dirige la liste, à coup sûr les voix de gauche iront massivement dans l’abstention ! Franchement, qu’y a-t-il de gauche en Jean Codognès ?”.

En attendant, Me Jean Codognès sur son égo perché poursuit sa route.