L’ex-ministre Bruno Le Maire, qui a officialisé hier sa candidature à la présidence de l’UMP, a estimé dans la journée de ce même lundi 20 août 2012, sur la chaîne de télévision i-Télé, que son camp devait “gagner les élections municipales de 2014 s’il voulait l’emporter à la prochaine présidentielle (…)”.

Comme on demandait au député de l’Eure si le prochain président de l’UMP devait être aussi le candidat de ce parti en 2017, il a tranché : “non, l’enjeu n’est pas du tout celui-là. L’enjeu c’est de reconstruire la droite pour qu’elle puisse gagner en 2014 (…). Il n’y aura pas de victoire en 2017 si nous ne gagnons pas largement en 2014 les élections municipales (…). Et nous ne gagnerions pas en 2014 s’il n’y a pas de renouvellement politique, des têtes nouvelles, une pratique militante différente, si on ne soutient pas nos oppositions municipales parfois laissées à l’abandon (…)”, a insisté Bruno Le Maire.

Appliqués sur le terrain, concernant notamment la Ville de Perpignan, les propos de l’ancien ministre sonneraient donc le glas à droite pour les candidatures de Jean-Marc Pujol, Jean-Paul Alduy, ou encore François Calvet et Daniel Mach… qui n’auraient plus aucune chance de l’emporter ?…