Jacqueline Amiel-Donat (PS), conseillère municipale d’opposition de Perpignan.

Me Jacqueline Amiel-Donat, élue socialiste et présidente du Groupe Union de la Nouvelle gauche au sein du conseil municipal de Perpignan, tient à apporter quelques précisions au regard de l’article publié sur Jean Codognès et EELV.

“1°- Depuis près de deux ans aujourd’hui, Jean Codognès pour EELV s’est rapproché de notre groupe municipal dans lequel il a été admis à l’unanimité de ses membres (PS, MRC, PCF et PRG). Nous avons entamé un véritable travail de fond sur un projet pour Perpignan et pour que les perpignanais(es) croient enfin en Perpignan.

 

2°- Ce travail est celui d’un groupe qui, au fur et à mesure s’est élargi à d’autres personnalités, sans enjeu d’étiquettes politiques ni de calculs carriéristes. Un vrai travail, un vrai projet d’avenir, une vraie éthique politique : non cumul de mandats, transparence du fonctionnement, rejet des compromissions clientélistes …

 

3°- EELV obéit à une logique de parti politique qui, bien que partie prenante au gouvernement, fait entendre ses différences. Dans cette logique, EELV a décidé d’investir Jean Codognès pour être tête de liste des municipales de Perpignan. Dont acte, il le fait savoir médiatiquement et entre en campagne – ce qui est son rôle (rappelons qu’il est membre du Bureau National EELV).

 

4°- Pour ma part, et malgré tout (…), je suis PS et toujours candidate à l’investiture de la tête de liste PS pour les municipales 2014.

 

5°- Que ferais-je si je n’étais pas investie ?

  • Irais-je avec Jacques Cresta, l’autre candidat PS ? Malgré ce qu’il raconte au journal local, il ne me l’a jamais demandé. Lorsque nous nous croisons, il ne me salue même pas (et lors des dernières cérémonies républicaines du 14 juillet, il m’a même marché sur les pieds … ). Il ne cesse par ailleurs de me vilipender auprès des militants et de fustiger les quelques militants qui osent s’exprimer sur les dérives des dirigeants actuels du PS 66.
  • Irais-je avec Jean Codognes qui me tend la main, et au travers de ma personne, qui tend la main à tout le groupe de travail que nous formons ? Au-delà de sa propre problématique personnelle, c’est la dynamique et la crédibilité attachées au travail de notre groupe qu’il recherche. Et très sincèrement, il serait bien sot de ne pas le tenter , là où les dirigeants actuels du PS 66 se moquent éperdument du travail effectué, du rassemblement de compétences et des perspectives sérieuses que notre groupe représente.
  • Resterais-je à la maison, convaincue que ce monde politique n’est pas le mien et qu’au bout du compte, et malgré tous les signaux d’alarme, « ils » continuent tous à faire de la politique « à l’ancienne », clientélisme contre clientélisme, avec un FN s’érigeant en « chevalier blanc » ?

 

6°- Je – et au-delà du « je », « nous », car ce n’est pas simplement « mon » problème – sommes encore dans la réflexion”.